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Peut-on penser le bien après Auschwitz ?

Publié le 20/12/2005

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auschwitz

BIEN (lat. bene, bien; bonus, bon)

Phi. Ce qui est objet d'approbation ou de satisfaction. Pour les Anciens, le Bien est la finalité naturelle de la volonté, étant d'abord ce qui fait du bien, le profitable. Le problème éthique essentiel est alors de distinguer les « faux biens », les biens trompeurs qu'on recherche tant qu'on ignore qu'ils n'en sont pas, des « vrais biens », ceux qui nous sont vraiment utiles. Mot Le Bien se définit comme la norme suprême dans l'ordre éthique, ce vers quoi doit tendre toute action morale.

BIEN : Au sens éthique, ce qui est conforme à l'idéal de la moralité, qui doit être recherché pour lui-même indépendamment de son utilité. Il mérite l'approbation d'une conscience droite. Sa possession seule peut procurer le bonheur (ou souverain Bien). PEUT-ON : Ce genre de sujet interroge sur la capacité, la faculté, la possibilité de faire ou de ne pas faire quelque chose, d'être ou de ne pas être. Il faudra distinguer la possibilité technique et la possibilité morale.
auschwitz

« On ne peut pa.s croire en l'homme après Auschwit z U(e)�• Les camps de concentration nazis interdisent désormais toute conception humaniste de l'homme et toute confiance en la nature humaine.

L'homme a dém ontré que la culture ne change rien à sa capacité de faire le mal.

L'homme est res­ ponsable du mal D ans Le Concept de Dieu après Ausch­ witz, le philosophe Hans Jonas posait la question suivante: «Quel Dieu a pu laisser faire cela?» •Il n'y a point de btte au monde tant à craindre à l'homme que l'homme.• Mont aigne, Essais On pourrait toutefois se demander d'abord: «Quel homme a laissé faire cela?» Pour un phi­ losophe athée, en effet, Dieu n'a rien à voir avec le mal absolu, puisqu'il n'e xiste pas.

L'homme est seul responsable du bien et du mal.

Auschwitz rend l' humanisme vain U n crime comme celui des camps de concentration annule toute la confiance que les humanistes avaient dans l' homme, d'autant plus qu'il n'a pas été com­ mis par un peuple pri­ mitif et barbare, mais par un peuple de cette Europe civilisée du xx.e siècle.

Après Auschwitz, on ne peut plus se faire d'illusions sur l'homme.

Seule une vigilance constante est susceptible d' éviter que le mauvais côté de l'homme ne triomphe de nouveau.

L'homme est méchant, on l'a toujours su D e nombreux philo­ sophes pensent que l'i nstinct d'agression et la guerre sont natu­ rels à l'h omme dès que l'on supprime les contraintes artificielles de la morale et de la loi.

De Machiavel à Fr eud, en passant par Rous­ seau, Nietzsche, et même certains structu­ ralistes, cela fait long­ temps que les pen­ seurs lucides ont penlu leurs illusions sur l'hu­ manité.

Un événement comme Auschwitz sonne le glas de l'humanisme traditionnel.

A partir de cette date, on ne peut plus croire que l'homme soit bon.. »

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