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PEUT-ON PENSER CONTRE SOI-MEME ?

Publié le 16/09/2011

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Cependant les idées du « soi-même « et de « penser « sont fortes. Et nous ne sommes en réalité véritablement capable de maîtriser nos pensées. Et nous ne savons pas comment celles-ci peuvent influencer notre « soi-même « et si celui-ci mérite d’être changé.  Penser contre soi-même est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Si l’on définit penser et soi-même avec un sens proche, si penser défini le soi-même et si le soi-même défini la pensée, alors comment être contre ce que l’on est, et que cela soie bien ; et comment penser contre ce que l’on pense réellement en en étant convaincu, et sans se mentir à soi-même ? cela est impossible.

« l'Homme dans sa tête et son soi-même serait que difficilement atteignable et même définissable.

On ne peut doncpenser que contre son soi-même conscient qui n'est pas le véritable : l'inconscient.

Ainsi, selon Freud tout a unsens et notre soi-même inconscient régit alors les pensées que nous formulons.

C'est l'exemple de l'Homme quiapporte beaucoup d'importance à aller voir chaque semaine ses parents, qui ne rate jamais un rendez-vous pourlequel il peut faire de nombreux compromis car il croit prendre cela à cœur.

Mais un jour, il prend le metro dans ladirection inverse que celle qui mène à ses parents.

Cet acte manqué en dit long sur la part de notre inconscient,sue la part de notre soi-même qui n'est pas connue et qui est pourtant omni présente.

D'une part, cela prouve quesi nous ne connaissons pas notre soi-même nous ne pouvons penser contre, mais d'autre part qu'inconsciemmentnous pensons contre nous-même et que cela peut être malsain.Ainsi, englobés dans un monde qui nous régi, nous sommes souvent passifs, et nos pensées influencées par cellesdes autres par les normes dominantes, ne peuvent pourtant régir notre instinct qui régit une partie de ce que noussommes.

Nous brimons donc ce que cous sommes, nous pensons donc contre notre nous-même le plus pur : c'estl'exemple de toutes les contraintes sexuelles qui ont persisté longuement en France par exemple : le refoulement duplaisir et sa diabolisation, peut être pensé par l'Homme, pour autant cela était contraire à ses besoins et donc à cequ'il est. Pourtant continuons cet exemple : il est prouvé que l'homme comme la femme nécessitent à leur épanouissementplusieurs conjoints.Malheureusement tous deux sont sujets à la jalousie ; mais dans la plupart des sociétés c'est lesexe masculin qui domine, dans certaines les plus explicites, la polygamie est acceptée, des hommes qui sont alorsen accord avec leurs pensées et leur être, mais la plupart des femmes sont d'accord par leurs pensées mais pas parleur soi-même même.L'accord pensée-soi-meme de la moitié de la population provoque alors le désaccord de l'autremoitié. Que faut-il alors faire ? mérite t-on de penser contre soi-même si cela provoque en nous un désordre et même uncombat intérieur et donc le mal être? Car nous ne pouvons dire où est le bien, où est le mal ; donc est ce la peinede le combattre ainsi sans moyens ( car nous avons vu que nous sommes incapables de nous maîtriser) et àl'aveuglette ( car nous ne pouvons le définir) ? pour moi, « penser contre soi même » reste nécessaire car cela resteen moteur du changement, et c'est là la spécifié de l'homme, plus encore que la pensée : vouloir régir le bien et lemal tout en restant motivés par des instincts animaux (pouvoir, sexualité).Et les effets néfastes de l'action de « penser contre soi-même » peuvent, je pense être contrés par la sécurité desa vie privée, la tolérance et la liberté notamment la liberté de penser qui doit être garantie par la démocratie.

Et lesnormes découlant des valeurs, si les valeurs restent humaines, alors les normes le resteront.

Reste maintenant ledébat sur ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas, sur la liberté.. »

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