Peut-on parler d'un droit de désobéissance ?
Publié le 27/02/2008
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l?institution] avait finalement abouti, que c?était là le meilleur usage qu?elle
pût faire de moi ; il ne lui était jamais venu à l?idée de bénéficier de mes
services de quelque manière » (p.29).
« Il n?y aura jamais d?Etat réellement libre et éclairé tant que l?Etat n?en
viendra pas à reconnaître l?individu comme une puissance supérieure et
indépendante dont découle tout son propre pouvoir et toute son autorité, et tant
qu?il ne le traitera pas en conséquence » (p.45).
Un droit de désobéir dans nos démocraties ?
Dans son remarquable essai sur la désobéissance civile (Essai sur la
révolution, 1963), Hannah Arendt s'interroge : est-il possible de « faire
une place à la désobéissance civile dans le fonctionnement de nos institutions
publiques » ? Elle répond par l'affirmative, de même que Rawls, Habermas, et la
plupart des auteurs qui ont abordé cette question. Certes, ils n'admettent la
désobéissance civile qu'à titre d'exception. Mais de telles exceptions existent.
D'abord parce que la démocratie suppose que soient respectés quelques principes
fondamentaux.
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