Peut-on parler de paysage urbain ?
Publié le 10/09/2012
Extrait du document
... le paysage urbain est une image fragmentaire de la ville. Il est surtout la multiplicité d'images. Les paysages sont des fragments de la totalité, du réel, sectionnés par le regard (un certain regard) pour la contemplation. C'est dans ce sens que l'on peut dire que le paysage est une création du regard, à partir d'une sensibilité donnée. le paysage urbain est un paysage qui bouge, qui change selon la vitesse définie par les pratiques urbaines. Le mouvement est donc une caractéristique importante du paysage urbain. Le paysage urbain est aussi fait de détails. Cela implique un ajustement de l'échelle de l'observation et de la représentation. Le paysage urbain de la deuxième moitié du xixe siècle aura la photographie comme technique de représentation. Représentation reproductible. La photographie étant une invention du xixe siècle, elle est l'innovation qui enregistre le neuf. Derrière l'objectif, l'œil émerveillé de l'homme moderne immobilise l'instant et l'éternise. Le photographe est l'observateur qui produit des paysages. Son appareil photo opère la médiation entre l'œil et le réel. Chaque photo est un paysage, chaque photo est un fragment de la totalité. Le photographe est le promeneur moderne qui enregistre des images de ses promenades comme les voyageurs écrivent leurs récits. Il observe sa totalité à une distance bien plus rapprochée que les peintres par rapport à la nature. Le photographe de scènes urbaines de la fin du xixe siècle est plutôt sur scène. Il est aussi un acteur.
«
distants qui étendent les lieux urbains vers une nature hypothétique.
Bien au contraire, car les pratiques de déplacement révèlent aujourd'hui une autre formed'extension des sites, une autre topologie, plus réticulaire.
Les agglomérations contemporaines se composent de constellations de lieux et de situations, dont leparcours en définit la substance spatiale : relation nécessaire et suffisante à une expérience paysagère urbaine qui peut désormais s'affranchir de la médiation d'unespace naturel et de ses représentations conventionnelles.
Ce n'est pas pour autant que l'on doit se représenter de facto l'urbain par des paysages, le premier tenant lieude « nouvelle nature » ; car cela relève de logiques et de stratégies d'autant plus complexes que notre rapport à celle-ci s'établit de manière toujours moins explicite.L'enjeu est ici plus opératoire ; il s'agit de reconnaître que des représentations caractéristiques de l'espace urbain peuvent tenir lieu de paysage : c'est-à-dire non pasque le paysage puisse devenir urbain, mais que les pratiques urbaines définissent, pour elles-mêmes, des formes de paysage.Pour conclure, je pourrais dire que le paysage urbain est une image fragmentaire de la ville.
Il est surtout la multiplicité d'images.
Les paysages sont des fragments dela totalité, du réel, sectionnés par le regard (un certain regard) pour la contemplation.
C'est dans ce sens que l'on peut dire que le paysage est une création du regard, àpartir d'une sensibilité donnée.
le paysage urbain est un paysage qui bouge, qui change selon la vitesse définie par les pratiques urbaines.
Le mouvement est donc unecaractéristique importante du paysage urbain.
Le paysage urbain est aussi fait de détails.
Cela implique un ajustement de l'échelle de l'observation et de lareprésentation.
Le paysage urbain de la deuxième moitié du xixe siècle aura la photographie comme technique de représentation.
Représentation reproductible.
Laphotographie étant une invention du xixe siècle, elle est l'innovation qui enregistre le neuf.
Derrière l'objectif, l'œil émerveillé de l'homme moderne immobilisel'instant et l'éternise.
Le photographe est l'observateur qui produit des paysages.
Son appareil photo opère la médiation entre l'œil et le réel.
Chaque photo est unpaysage, chaque photo est un fragment de la totalité.
Le photographe est le promeneur moderne qui enregistre des images de ses promenades comme les voyageursécrivent leurs récits.
Il observe sa totalité à une distance bien plus rapprochée que les peintres par rapport à la nature.
Le photographe de scènes urbaines de la fin duxixe siècle est plutôt sur scène.
Il est aussi un acteur..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La fiche Étudier un paysage urbain Le centre-ville o En utilisant la typologie mise au point lors de l'activité préparatoire, faire retrouver les différents types de constructions ainsi que les fonctions des bâtiments.
- Question 213: L'implication de la "loi Royer" dans le paysage urbain de la France est tel qu'il serait incongru de passer sous silence son auteur, Jean ROYER (Nevers, 1920).
- Nul de ceux qui ont lu Les Rêveries de Rousseau ou les Méditations de Lamartine ne peut oublier le lac de Bienne ou celui du Bourget. Le pouvoir de l'écriture donne même parfois existence à des lieux qui n'existent que dans et par les livres. A partir d'exemples de votre choix, vous montrerez quels rôles un lieu imaginaire ou réel (paysage, édifice, monument, décor urbain, etc.) peut jouer dans les œuvres littéraires.
- Pensez-vous, que l'atmosphère et le paysage urbain ont apporté une dimension nouvelle aux récits ou aux poésies ?
- Nul de ceux qui ont lu Les Rêveries de Rousseau ou les Méditations de Lamartine ne peut oublier le lac de Bienne ou celui du Bourget. Le pouvoir de l'écriture donne même parfois existence à des lieux qui n 'existent que dans et par les livres. A partir d'exemples de votre choix, vous montrerez quels rôles un lieu imaginaire ou réel (paysage, édifice, monument, décor urbain, etc.) peut jouer dans les œuvres littéraires.