Peut-on parler de beauté à propos de la laideur ?

« une tragédie et à pleurer au théâtre.

L'art peut représenter la laideur, il la met en notre présence sans qu'ellealtère nos vies, comme dans la tragédie par exemple.

C'est que nous apprécions la qualité d'une représentationet non d'un évènement, nous apprécions son sens, la puissance qu'elle a sur nous... 2. Les romantiques distinguaient le sentiment du beau et le sentiment du sublime.

Le sentiment du beau est lié àla vie, c'est une grande acceptation de la vie.

Le sentiment du sublime est lié à la mort et à la souffrance.

Unereprésentation de la laideur peut provoquer les vertiges du sublime. 3. III: Beauté et bonté. Le beau est aussi le bien.

C'est une thèse de Platon, mais il faut bien comprendre qu'il parle d'Idées objectiveset non d'images, de choses ou de sentiments.

Par exemple, cela ne signifie pas qu'un homme beau est unhomme bon, mais que dans l'absolu, le beau et le bien sont identiques.

Dans ce sens un homme laidphysiquement peut être bon, c'est à dire beau moralement.

On peut donc parler d'une beauté et d'une laideurmorales. 1. Parler de beauté à propos de la laideur suppose qu'on soit à la fois sur deux plans différent.

Un homme beauphysiquement peut être laid moralement. 2. Pourquoi associe-t-on le beau et le bien? A travers la beauté et la bonté nous voyons une harmonie.

Non pasune harmonie que nous pouvons systématiser, mais l'Idée métaphysique d'une harmonie du monde.

L'art commela morale ne sont pas en rapport avec une harmonie conventionnelle ou académique, ils visent avant toutl'Idée transcendante de l'harmonie du monde.

Dans ce sens la laideur est comme une dissonence qu'il fautassocier au mal. 3. Conclusion: Parler de beauté à propos de la laideur suppose que l'on parle d'une représentation et non de la beauté et de lalaideur en soi.

Ce n'est donc pas le beau conventionnel qui s'oppose au laid conventionnel, ceux ci sont toujoursrelatifs.

Ce sont le beau et le laid sensibles ou subjectifs qui s'opposent au beau et au laid métaphysiques.. »