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« Peut-on ne vouloir que du bonheur ? »

Publié le 12/12/2021

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ROTH TG2 Théo Dissertation Philosophie « Peut-on ne vouloir que du bonheur ? » « Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu’ils y emploient. Ils tendent tous à ce but. La volonté ne fait jamais la moindre démarche que vers cet objet. C’est le motif de toute les action de tous les hommes » écrivait Blaise Pascal. Il parait alors clair que chaque Hommes est en quête du bonheur. Toutefois, on peut se demander si il est possible de ne souhaiter uniquement ce désir universelle qu’est le bonheur. En d’autre termes, « peut-on ne vouloir que du bonheur » ? D’une part, ne vouloir « que » du bonheur induit implicitement une approche quantitative du bonheur, qui est alors vue comme une quantité dénombrable, une somme de plaisir. D’autre part, cette approche est à remettre en question lorsque l’on considère le bonheur comme relatif à la qualité des moments et des expériences de vie de l’Homme. Nous pouvons donc nous demander si le bonheur se réduit à une approche quantitative ou bien si il est nécessaire de le considérer de manière qualitative. Dans un premier temps, nous verrons qu’il est possible de ne vouloir « que » du bonheur en son sens premier, en nous éloignant des déplaisirs, des souffrances et des malheurs. Puis, dans un second temps, qu’au-delà de son opposition au malheur, de son sens premier, le bonheur peut être considéré à travers son caractère qualitatif. Enfin, dans un troisième et dernier temps, que le bonheur est une notion complexe, celle-ci découlant d’un rapport qui ne se réduit pas à ce à quoi il se rapporte. En son sens premier, le bonheur se définit par son opposition au malheur. Le bonheur peut alors être vu comme un moment de satisfaction, une ‘heure’, de plaisir. Il parait donc possible de souhaiter exclusivement vivre de bonne heures, de ne souhaiter que du bonheur. En effet le bonheur peut se définir comme une somme quantifiable de satisfaction, comme la somme de ces bonnes heures. C’est notamment ce que met en avant l’utilitarisme soutenus par Bentham dans Introduction aux principes de la morale et de la législation. Selon ce dernier, chaque action de la vie d’un Homme peut augmenter la somme des satisfactions par l’ajout de plaisir ou bien au contraire, diminuer cette somme par l’ajout de souffrance. Bentham invite donc à réaliser des actions dans notre « intérêt », cet a dire qui conduisent à l’augmentation de la somme de nos plaisir, afin que la balance de notre vie penche en faveur des satisfactions plutôt que des souffrances. La clef du bonheur étant alors, une accumulation d’actions en notre intérêt, réhaussant au maximum la somme de nos satisfactions. Il est alors évident qu’il est possible de rechercher seulement ces moments de satisfaction, ce bonheur, afin de le décupler. De plus, effectuer un tri entre nos désirs naturels et nos désirs non naturel et vain, permet également de maximiser notre bonheur. Nous pouvons alors imaginer ne garder « que » le bonheur en chassant de notre vie les désirs et les plaisirs inutiles. Par exemple, nous pourrions décider de chasser de notre vie toutes les contrariétés et frustrations, que ce soit les responsabilités de notre travail ou notre vie. Nous pourrions également dans un but similaire, imaginer mettre fin à quelques relations sociales difficiles. C’est par ailleurs, ce que met en avant Epicure dans son œuvre Lettre à Ménécée. Selon ce dernier, l’Homme par exemple, ne dois pas, pour être heureux, être à la recherche des désirs non naturel caractérisés par leur illimitation ; comme la richesse, la vie éternelle, la gloire infini… Epicure associe alors la perfection à la limitation due au caractère finit de l’Homme. Celui, ci ne doit alors pas regardé à l’absolu, mais au naturel humain, finit. C’est alors dans la simplicité de la vie que l’Homme peut réaliser son bonheur en s’éloignant par la même du malheur. Il, appui également dans Maxime principale l’idée d’un bonheur en la recherche des désirs naturels utiles, « Celui qui connaît les limites de la vie, sait qu’il est facile de se procurer ce qui supprime la souffrance due au besoin et ce qui amène la vie toute entière à sa perfection ». Les désirs non naturels sont vains et illusoires. Les Hommes désirent par exemple la richesse. Toutefois, une fois en leur possession, ils ne prennent pas le temps de se satisfaire, mais au contraire désirent immédiatement autre chose, vivant alors le tourment et l’ennui incompatible avec la volonté d’une vie heureuse. Les hommes désirent également la gloire et ce faisant, ils font dépendre leur bonheur des opinions extérieurs. D’où la nécessité de plaire, de subir la versatilité du jugement des Hommes, et de souffrir la violence de l’inquiétude lorsque le vent tourne. Par ces analyse, Epicure ne disqualifie ni la richesse, ni la gloire en soi pour une simple question morale privant des plaisirs matériels. Il les disqualifient parce qu'elles n’accorde aucunement le bonheur que les hommes recherchent en elles. Les Hommes sont alors dans l’impossibilité de maintenir leurs désirs dans les limites de la nature, ce qui fonde leur incapacité à être heureux. Toutefois, il ne faut pas négliger les désirs naturels nécessaires et savoir les différencier des désirs naturels non nécessaires. Si les désirs illimités cités plutôt ne sont, ni naturels, ni nécessaires, certains désirs sont naturels mais non nécessaires. La faim, la soif sont des désirs naturels et il est nécessaire à notre vie de boire et de manger. Par exemple, vivre de...

« évident qu’il est possible de rechercher seulement ces moments de satisfaction, ce bonheur , afin de le décupler .

De plus, effectuer un tri entre nos désirs naturels et nos désirs non naturel et vain , permet également de maximiser notre bonheur .

Nous pouvons alors imaginer ne garder « que » le bonheur en chassant de notre vie les désirs et les plaisirs inutiles.

Par exemple, nous pourrions décider de chasser de notre vie tou tes les contrariétés et fr ustrations , que ce soit les responsa bilité s de notre travail ou notre vie .

Nous pourrions égaleme nt dans un but similaire, imagine r mettre fin à quelques relation s sociales difficiles .

C’est par ailleurs, ce que met en avant Epicure dans son œuvre Lettre à Ménécée .

Selon ce dernier, l’Homme par exemple , ne dois pas, pour être heureux , être à la recherche d es désirs non naturel caractérisés par leur illimitation ; comme la richesse, la vie éternelle, la gloire infini… Epicure associe alors la perfection à la limitation due au caractère finit de l’Homme. Celui, ci ne doit alors pas rega rdé à l ’absolu , mais au naturel humain , finit .

C’est alors dans la simplicité de la vie que l’Homme pe ut réaliser son bonheur en s’éloignant par la même du malheur. Il, appui également dans Maxime principale l’idée d’u n bonheur en la recherche des désirs naturels utiles, « Celui qui connaît les limites de la vie, sait qu’il est facile de se procurer ce qui supprime la souff rance due au besoin et ce qui amène la vie toute entière à sa perfection ».

Les désirs non naturels sont vains et illusoires.

Les Hommes désirent par exemple la richesse.

Toutefois, une fois en leur possession, ils ne prennent pas le tem ps de se satisfaire, mais au contraire désirent immédiatement autre chose, vivant alors le tourment et l ’ennui incompatible avec la volonté d ’une vie heureuse .

Les hommes désirent également la gloire et ce faisant, ils font dépendre leur bonheur de s opinions extérieurs .

D’où la nécessité de plaire, de subir la versatilité d u jugement des Hommes , et de souffrir la violence de l’inquiétude lorsque le vent tourne.

Par ces analyse, Epicure ne disq ualifie ni la richesse , ni la gloire en soi pour une simple question morale privant des plaisirs matériels .

Il les disqualifie nt parce qu'elles n ’accorde aucunement le bonheur que les hommes recherchent en elles.

Les Hommes sont alors dans l ’impossibilité de maintenir leurs désirs dans les limites de la nature , ce qui fonde leur incapacité à être heureux.

Toutefois, il ne faut pas négliger les d ésirs naturels nécessaires et savoir les différencier des désirs naturel s non nécessaires.

Si les désirs illimités cités plut ôt ne sont , ni naturels, ni nécessaires, certains désirs sont naturels mais non nécessaires.

La faim, la soif sont des désirs naturels et il est nécessaire à notre vie de boire et de manger .

Par exemple , vivre de pain et d’eau répond à un désir naturel nécessaire , vitale ; mais vivre de vi n et de met s fin s assouvis un désir naturel non nécessaire .

Il se peut alors, qu'il y ait plus de désagrément à la clé d’un désir non nécessaire que de plaisir.

Epicure enseigne donc la nécessité d'une métriopathie c'est - à-dire d'un calcul empirique des plaisirs et des peines.

Il convie nt en chaque circonstance d'apprécier, par un exercice rigoureux du raisonnement, le moyen le plus adapté pour assouvir nos désir en vue d ’en récolt er le bonheur tant recherché .

Le résultat de ce calcul conduit en conséquence à refuser ponctuellement un plaisir immédiat , ou à accepter une souffrance momentanée , si elle est la condition d'un plaisir supérieur .

Il faut alors regarder à la finalité , afin d ’évaluer judicieusement les conséquences de nos désirs. L'important est en somme de maximiser la somme des plaisirs et de minimiser les peines.

Le secret d'une vie heureuse réside donc dans une maîtrise et un e ant icipation des conséquences des désirs , afin d ’éviter. »

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