Peut-on ne pas savoir ce que l’on fait ?
Publié le 24/04/2016
Extrait du document
«
de manière spontanées ou non. D'après Descartes, à partir du moment où nous pensons, nous le
savons et nous savons que nous sommes.
« Je pense donc je suis ».
C'est pourquoi nous avons
conscience de la réalité de notre existence.
Mais cette conscience accompagne des actes et semble être encore plus présente lorsque nous devons
faire.
Peu importe l'action que nous devons accomplir, faire quelque chose renvoi toujours au fait d'être
concentré sur ce que l'on fait avec des degrés de concentration qui varient.
Il est exigé d'avoir une
réflexion plus ou moins pointu selon les fins auxquelles nous souhaitons parvenir.
Pour cela il semble
obligatoire que la conscience y soit impliquée.
Pourtant D'après Bergson la conscience est la plus intense
dans le cas d'une action spontanée, puis devient automatique par la suite.
Lorsqu'on apprend une
chorégraphie, nous faisons attention à tous les pas que nous devons exécuter et à la manière avec
laquelle nous devons le faire, puis par la suite à force de répétition nous n'avons plus à nous concentrer
sur ce que l'on fait et nous pouvons penser à autre choses parce que l'action première est devenue
automatique.
Le cas de l'écriture et plus marquant puisque dès qu'à présent nous entendons prise de
notes, nous réagissons directement sans se poser la question de savoir comment former les lettres.
Nous
pouvons la qualifier de réaction instinctive, tel que le ferais alors un animal.
Ainsi, nous venons de voir que nos actes étaient accompagnés de notre conscience
spontanée et réfléchie, nous savons désormais que nous avons la conscience de faire quelque chose.
Nous ne connaissons pas toujours les motivations qui nous poussent à agir.
En ce fait comprenons-nous nos
agissements ?
Nous n'évaluons pas toujours bien les conséquences de nos actes, quand nous accomplissons quelque
chose, nous ne savons pas toujours au nom de quoi nous agissions, nous ne distinguons pas si nous faisons
le bien ou le mal, soit parce que les conséquences de nos actes ne nous appartiennent plus, soit parce que
nous manquons de connaissance et dès lors nous ignorons les conséquences.
L'enfant qui est dans une
famille de voleur, va lui aussi voler à son tour sans jamais juger son acte de mauvais, c'est l'habitude de la
famille et il n'y voit la aucun mal.
Il a fait ce qu'on lui a dit de faire.
D'après Platon, c'est l'ignorance du bien qui.
»
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