Peut-on ne pas être soi-même ?
Publié le 12/12/2011
Extrait du document
Introduction
La question nous pousse à penser que c’est impossible de ne pas être soi-même. Qui d’autre peut on être a part soi ? C’est illogique. Néanmoins elle nous encourage à nous demander si on est toujours réellement soi ? Réagir au lieu d’agir. Etre quelqu’un d’autre c’est ne pas prendre conscience de ce que l’on fait.
Être soi-même c'est avoir conscience de soi et agir en conséquence. C'est donc avoir une parfaite connaissance de soi et savoir pourquoi l'on agit comme on agit. Ne pas être soi-même, c'est l'inverse : agir en contradiction avec notre soi, on n’agit pas en fonction de nous mais en fonction d'autrui, de la situation, de ce que l'on attend de nous. Peut-on savoir qu'on est autre chose que soi-même si notre identité nous est inconnue ? Est-ce qu'on peut vraiment faire la différence entre être soi et ne pas être soi-même si notre connaissance de soi n'est pas complète ?
On ne peut pas être soi-même, être quelqu’un d’autre. L’homme est depuis toujours en quête d’identité. On est toujours sois même, on est authentique Il nous arrive souvent, pour parler d'une situation que l'on n'a pas pu maîtriser totalement, qui nous a échappé, de dire «je n'étais plus tout à fait moi-même.« Mais est-ce vraiment possible de ne «plus être soi-même«. Ne pas être soi-même c’est ne plus avoir conscience de ce qu’on fait. Agir sous l’influence du subconscient par l’effet de plusieurs facteurs (drogue ; alcool ; sentiments ; événements troublants).
«
existe.
J’ai conscience de ce que je fais, j’ai conscience de moi, et de ce qui m’entoure.
D’après Descartes, on peut remettre en question tout ce qui nous entoure dans le monde
excepté nous.
Le Cogito, ergo sum (expression latine) qui signifie « Je pense donc je suis »
est la preuve d’une existence humaine dans le monde.
Nous ne sommes pas qu’une
présence physique.
J’existe car je ressens des choses, je contrôle mes actes, mes gestes, je
sais ce que je fais.
Je suis conscient d’être conscient.
Je suis moi et pas un autre.
Cet état
d’esprit montre qu’on ne peut pas être quelqu’un d’autre, nous possédons une conscience
propre à nous même, garante de notre identité personnelle.
L’existence est la première des
vérités: je suis, j'existe est une certitude que donne la pensée, la conscience: toute
conscience est p résence à soi, elle ne peut être détachée de moi sans que je disparaisse.
Il
est évident que c'est moi qui doute, qui entend, et qui désire ...
Ainsi je suis certain d'être, ce
qui n'empêche que j'ai à me connaître.
Si on ne me le demande pas, je sais qui je suis, mais si
on me le demande je suis dans l'embarras car la conscience de soi n'est pas une
connaissance de soi! Dans L'existentialisme est un humanisme .
, Sartre dit de l’Homme qu’il
n’a pas d’essence prédéfinie et donc qu’il se définit par soi -même.
« L'homme se définit par
sa conscience et n'existe que dans la mesure où il est conscient de son existence pensante.
L'essence de l'homme, c'est sa conscience.
»
On est aussi soi -même selon l’éducation que l’on a reçue étant petit.
Nos parents nous ont
inculqués des valeurs morales pour pouvoir vivre dans un monde plaisant.
Tout au long de
notre enfance, notre éducation a battit des frontières a ne pas franchir, des règles à
respecter et lorsqu’une pulsion ou une envie arrive, c’est la conscience qui nous bloque
malgré le fait que l’inconscience nous dise a tout pris de foncer...
« La conscience est la voix
de l'âme.
(Les passions sont la voix du corps).
La conscience ne trompe jamais; elle est le vrai
guide de l'homme » Rousseau.
Malgré tout, on remarque que parfois l’inconscient est présent (lapsus, oublis).
Ces barrières
peuvent être franchies lorsqu’on est sous l’effet de l’alcool ou de drogues ou bien encore
lorsqu’on est sujet à des maladies psychologiques.
II.
On peut ne pas être soi -même
Malgré tout, il arrive que souvent on agisse sans savoir pourquoi, Sommes -nous
toujours nous même ? Certaines situations sont propices à ces agissements inconscients.
L’alcool est un réel facteur de perte de conscience.
T outes les barrieres qu’on se fixait par la
conscience sont surpassées lorsqu’on est sous l’effet de l’ alcool.
On se sent plus libre, plus
euphorique, ca désinhibe et de ce fait l’inconscience prend le dessus.
C’est pour ca qu’après
être revenu dans un état normal on se dit : Qu’est -ce qui m’a pris ? Jamais j’aurai fais sa si je
n’avais pas bu ! Le fait de boire de l’alcool entraine une baisse de vigilance, une perte de
conscience des risques et du coup endommage le cerveau.
L’inconscient prend le dessus sur
le conscient.
L’alcool est une drogue e t comme toutes les drogues, présente des caractères.
»
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