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Peut-on ne pas écouter sa conscience ?

Publié le 19/12/2005

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CONSCIENCE

Gén. On distingue : Conscience première ou spontanée : impression immédiate (plus ou moins claire) qu'a l'esprit de ses états. Conscience seconde ou réfléchie : capacité proprement humaine de faire retour sur cette première impression. La conscience réfléchie permet l'analyse et le jugement . Par elle, l'homme se constitue comme sujet distinct de ses états psychologiques. La conscience, par cette possibilité de se réfléchir, est donc toujours conscience de soi en même temps que conscience de quelque Mor. La conscience morale est la conscience du Bien et du Mal ; capacité de porter des jugements normatifs (de comparer ce qui est et ce qui doit être). La conscience me dicte mes devoirs et me fait éprouver remords ou satisfaction quant à mes actes passés. « La conscience est la raison pratique représentant à l'homme son devoir. » (Kant)

PEUT-ON : Ce genre de sujet interroge sur la capacité, la faculté, la possibilité de faire ou de ne pas faire quelque chose, d'être ou de ne pas être. Il faudra distinguer la possibilité technique et la possibilité morale.
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« LA MAUVAISE FOI : Pour Sartre, l'inconscience et l'inconscient sont desnégations de la liberté.

En effet, l'homme est responsable de toute sonexistence.

Sa conscience ne conserve pas par devers elle une exigence quine pourrait (ou qui n'aurait pu) se traduire en un acte.

Le regret, ou pire leremords, manifeste le désir d'échapper aux exigences de la conscience enacte, en invoquant des exigences théoriques et idéales. Selon Sartre la conscience est toujours totalement transparente à elle-même,tant du point de vue du savoir que de l'affectivité.

La conscience est enoutre capable de négation, cette négation étant son acte essentiel, celui quifonde sa liberté.

La conscience peut diriger sa négation vers le dehors, maisaussi vers elle-même : c'est l'attitude de la mauvaise foi, qui est un «mensonge à soi ».

Dans la mauvaise foi la conscience se masque à elle-mêmela vérité, « elle s'affecte elle-même de mauvaise foi ».

Ainsi « la mauvaise foiimplique par essence l'unité d'une conscience » et la conscience estnécessairement consciente de ce qu'elle se dissimule : pour censurer, lacensure de la conscience doit connaître ce qu'elle censure.

L'erreur de Freuda été de briser cette unité et cette transparence fondamentale de laconscience.

En posant l'existence d'un inconscient qui rompt l'unité dupsychisme, la psychanalyse « hypostasie et chosifie » la mauvaise foi, c'est-à-dire fait une chose de ce qui est un acte. LA FAUTE MORALE : Plus important du point de vue de la moralité, l'exigence d'universalité de l'impératif catégoriqueest le moyen pour Kant de refuser à la conscience particulière toute exception à la règle morale.

Céder à lasensibilité présente bien des avantages mais ne peut satisfaire une exigence de la conscience morale.

Ainsi,l'obéissance au devoir est le contraire de l'échappatoire, même s'il faut humilier la naturalité par la moralité commedans le respect.

Selon Kant, la volonté n'obéit pas toujours naturellement à la raison.

Dans ce cas la raison exerce une contrainte sur la volonté.

Cette contraintes'appelle un impératif.

Les impératifs sont de deux sortes :— les impératifs hypothétiques expriment la nécessité pratique de certainesactions considérées non en elles-mêmes mais pour leurs résultats, c'est-à-dire comme des moyens subordonnés à une fin (par exemple, je dois prendrece médicament pour guérir, si je veux guérir).

Les impératifs hypothétiques serattachent à la prudence et visent le bonheur de l'individu ;— les impératifs catégoriques, en revanche, commandent les actions non pourleurs résultats, mais pour elles-mêmes.

Ils ordonnent sans condition et sontd'une évidence immédiate : dès qu'ils sont aperçus, la volonté sait qu'elle doits'y soumettre.

En outre, étant indépendants de toute fin, les impératifscatégoriques s'imposeront à n'importe quelle volonté particulière.

Ils secaractérisent donc par leur universalité.

C'est pourquoi il n'y a au fond qu'unseul impératif catégorique d'où tous les impératifs du devoir peuvent êtredérivés et que Kant énonce ainsi : « Agis uniquement d'après la maxime quifait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle ».De cette formule, Kant en déduit trois autres :• « Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volontéen loi universelle de la nature.

»• « Agis de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personneque dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin,et jamais simplement comme un moyen.

»• « Agis toujours de telle sorte que tu puisses te considérer comme législateur et comme sujet dans un règne desfins rendu possible par la liberté de la volonté.

» KANT : le devoir comme impératif catégorique Selon Kant, la volonté n'obéit pas toujours naturellement à la raison.

Dans ce cas la raison exerce une contraintesur la volonté.

Cette contraintes'appelle un impératif.

Les impératifs sont de deux sortes :— les impératifs hypothétiques expriment la nécessité pratique de certaines actions considérées non en elles-mêmesmais pour leurs résultats, c'est-à-dire comme des moyens subordonnés à une fin (par exemple, je dois prendre cemédicament pour guérir, si je veux guérir).

Les impératifs hypothétiques serattachent à la prudence et visent le bonheur de l'individu ;— les impératifs catégoriques, en revanche, commandent les actions non pour leurs résultats, mais pour elles-mêmes.

Ils ordonnent sans condition et sont d'une évidence immédiate : dès qu'ils sont aperçus, la volonté saitqu'elle doit s'y soumettre.

En outre, étant indépendants de toute fin, les impératifs catégoriques s'imposeront àn'importe quelle volonté particulière.

Ils se caractérisent donc par leur universalité.

C'est pourquoi il n'y a au fondqu'un seul impératif catégorique d'où tous les impératifs du devoir peuvent être dérivés et que Kant énonce ainsi : «Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle ».De cette formule, Kant en déduit trois autres :. »

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