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Peut-on fonder l'idée d'un droit international ?

Publié le 14/01/2005

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droit
. . Édifice dans l'âme, (III) La scintillation sereine sème Sur l'altitude un dédain souverain. (IV)   Effet de cette allitération : impression de sérénité et de calme ressentis par le contemplateur dans ce lieu ou le soleil et la mer semblent en parfaite harmonie. La répétition de ces phonèmes produit des effets qui font écho avec le sens des mots.   NB : expliquer un exemple d'assonance pour compléter l'analyse.   b)      étude du rythme   Valéry, on l'a vu, respecte dans ce poème les règles de la prosodie classique, mais quelques ruptures de rythme sont visibles et témoignent de la mise en relief de certains termes ou expressions.               - étudier les vers ou la césure 4/6 n'est pas respectée : ex : ce vers de la 20e strophe : « Qu'importe!// Il voit,// il veut,// il songe,// il touche! » : structure rythmique binaire, les quatre verbes portant un accent tonique à accentuation de la menace de ce « ver irréfutable » et « rongeur ». -         étudier les exemple de discordance : enjambements, rejets, contre-rejets : ex : un rejet à la strophe 6 : « Après tant d'orgueil, après tant d'étrange Oisiveté, mais pleine de pouvoir » à mise en relief du terme « oisiveté » ici car c'est cette oisiveté qui permet de méditer sur la mort et de contempler le cimetière marin.   Montrer que la conjonction d'un respect rigoureux des règles formelles et d'une véritable musicalité répond à l'idéal d'une « poésie pure », d'une poésie absolue qui serait «une exploration de tout ce domaine de la sensibilité qui est gouverné par le langage » ( Valéry, Variétés, t.

Analyse du sujet :

 

-          Avant de répondre à la question posée, il semble qu’il faille déjà déterminer un de ses soubassements : peut-on fonder l’idée de droit ? Car si tel n’est pas le cas, il semble évident qu’il est impossible de fonder l’idée d’un droit international.

-          Pour répondre à cette question, l’on peut partir d’un constat assez simple : le droit est généralement ce qui s’oppose au fait brut, voire ce qui y remédie.

-          Accepter cette hypothèse, c’est admettre qu’il y a quelque chose qui donne sens au droit et qui lui permet de s’imposer face au fait, qui lui confère la particularité de valoir plus que le fait.

-          Il ne faudrait cependant pas écarter le sujet et se contenter d’interroger le concept de droit en tant que tel. Cette première approche ne doit être qu’une invitation à explorer la spécificité du droit international.

-          On peut donc se poser la question de savoir ce qui, par rapport au droit en général, rendrait la chose plus complexe avec l’idée de droit international.

-          La réponse est presque déjà donnée : la difficulté du droit international réside dans le fait qu’il ne concerne pas simplement les individus connaissant une même norme de droit mais qu’il s’applique à des nations différentes.

-          Qu’est-ce qui caractérise une nation traditionnellement ? C’est le fait que les individus qui la composent ont conscience d’appartenir à un même groupe.

-          La difficulté du droit international consiste donc en cela qu’il n’est pas assuré que les différentes nations ressentent les unes les autres l’idée qu’elles auraient quelque chose en commun.

-          Il faut donc, pour pouvoir fonder l’idée d’un droit international, que le concept de droit trouve une norme commune aux différentes nations et qu’elle soit respectée par tous.

 

Problématisation :

L’idée de droit international est problématique car elle remet en cause la souveraineté des nations. Cette souveraineté consiste en ce que la nation dispose du droit exclusif d’exercer l’autorité politique sur son peuple, et ainsi peut-elle décider en totale autarcie du système juridique qu’elle utilisera. Constituer un droit international, c’est donc partir du postulat qu’il y a quelque chose au-dessus de la souveraineté nationale, quelque chose qu’il est légitime d’imposer aux nations. Mais peut-on trouver une norme qui puisse être commune aux différentes nations ? Cette norme peut-elle être suffisamment forte pour être reconnue par toutes les nations ?

droit

« O mon silence! .

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Édifice dans l'âme, (III)La scintillation sereine sèmeSur l'altitude un dédain souverain.

(IV) Effet de cette allitération : impression de sérénité et de calme ressentis par le contemplateur dans ce lieu ou lesoleil et la mer semblent en parfaite harmonie. La répétition de ces phonèmes produit des effets qui font écho avec le sens des mots.

NB : expliquer un exemple d'assonance pour compléter l'analyse.

b) étude du rythme Valéry, on l'a vu, respecte dans ce poème les règles de la prosodie classique, mais quelques ruptures de rythme sont visibles et témoignent de la mise en relief de certains termes ou expressions. - étudier les vers ou la césure 4/6 n'est pas respectée : ex : ce vers de la 20 e strophe : « Qu'importe!// Il voit,// il veut,// il songe,// il touche! » : structure rythmique binaire, les quatre verbes portant un accent tonique à accentuation de la menace de ce « ver irréfutable » et « rongeur ». - étudier les exemple de discordance : enjambements, rejets, contre-rejets : ex : un rejet à la strophe 6 :« Après tant d'orgueil, après tant d'étrangeOisiveté, mais pleine de pouvoir »à mise en relief du terme « oisiveté » ici car c'est cette oisiveté qui permet de méditer sur la mort et decontempler le cimetière marin.

Montrer que la conjonction d'un respect rigoureux des règles formelles et d'une véritable musicalité répond à l'idéal d'une « poésie pure », d'une poésie absolue qui serait «une exploration de tout ce domaine de la sensibilité quiest gouverné par le langage » ( Valéry, Variétés , t.1) II) Un poème lyrique 1) L'expression personnelle d'un « je » lyrique Le poète se met en scène lui-même dans ce poème, il relate sa propre expérience qui est une expérience initiatique. - étudier les marques du locuteur : première marque de la première personne à la troisième strophe à travers l'adjectif possessif « mon » (« Oh ! mon silence »).Noter la prépondérance des adjectifs possessifs dans tout le poème, qui indiquent les sentiments du « je » ou les relations entre le « je » et les objets extérieurs ( cf.

« mon silence (III) ; mon regard marin, mon offrandesuprême (IV) ; ma future fumée (V) etc… ») Etudier les pronoms personnels « je » et « moi » : le pronom surjet « je » est davantage présent dans la première partie du poème alors que le pronom tonique « moi » et le pronom complément d'objet direct et indirect « me »se trouvent plus fréquemment dans la deuxième à changement énonciatif qui coïncide avec coïncide avec la passivité du contemplateur dans la deuxième moitié du poème. Etudier les marques expressives de la subjectivité ( modalisateurs, points d'exclamation…) on a ici le monologue d'un « moi » qui contemple la nature et médite sur le destin de l'homme, l'expressionpersonnelle de sensations.

2) La présence de thèmes lyriques universels visant l'atteinte d'un absolu Les images récurrentes qui ponctue le poème sont souvent empruntées au domaine de la nature appréhendée dans son rapport à l'homme, thème traditionnellement lyrique. à étudier ici les 3 images principales qui construisent le poème : le soleil, l'océan et la mort afin de montrer qu'enobservant les jeux de la nature (entre le soleil et la mer), en méditant sur le cimetière et la mort, le protagonistepénètre au cœur de lui-même et y découvre ses doutes et ses inquiétudes.le soleil : images positives (associées à la lumière, au diamant, à la justice, au feu, à la chaleur, à la plénitude, à la grandeur et à l'impassibilité à chercher des exemples) ou négatives ( associées à la sécheresse et à l'immobilité) la mer : deux strophes du poème sont consacrées entièrement à la description de la mer mais s'opposent radicalement : la strophe 3 présente une suite d'images architecturales figurant le calme et la sérénité de lamer ; dans la strophe 23 la mer n'est plus « ce toit tranquille » mais une« peau de panthère », une « chlamydetrouée » et une « hydre absolue », images suggérant la sauvagerie, la violence de la mer . La mort : évoquer la remémoration nostalgique de certains ancêtres, caractéristique du registre lyrique ( cf. strophe XIX) à montrer que la mort est évoquée entre négativité ( menace du ver rongeur) et positivité ( douceur).. »

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