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Peut-on faire commerce de tout ?

Publié le 27/02/2008

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Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en mouvement, afin de s'assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vue. En même temps qu'il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie, il modifie sa propre nature, et développe les facultés qui y sommeillent. » MARX, Le Capital.   Transition : une évaluation des productions humaines étant possible il s'ensuit que leur commerce s'ensuit. Mais la difficulté est de passer de l'évaluation des productions humaines, extérieures à l'homme (roman, maison...) à l'évaluation de son activité comme telle, l'homme comme main d'oeuvre.   Troisième partie : Le commerce des hommes provoque l'aliénation.   3.1 L'aliénation de l'ouvrier.   « L'ouvrier s'appauvrit d'autant plus qu'il produit plus de richesse, que sa production croît en puissance et en volume.

« facultés qui y sommeillent.

» MARX, Le Capital. Transition : une évaluation des productions humaines étant possible il s'ensuit que leur commerce s'ensuit. Mais la difficulté est de passer de l'évaluation des productions humaines, extérieures à l'homme (roman, maison...) àl'évaluation de son activité comme telle, l'homme comme main d'oeuvre. Troisième partie : Le commerce des hommes provoque l'aliénation. 3.1 L'aliénation de l'ouvrier. « L'ouvrier s'appauvrit d'autant plus qu'il produit plus de richesse, que sa production croît en puissance et en volume.

L'ouvrier devient une marchandise.

Plus le monde des choses augmente en valeur, plus le monde deshommes se dévalorise ; l'un est en raison directe de l'autre.

Le travail ne produit pas seulement des marchandises ; il se produit lui-même et produit l‘ouvrier comme une marchandise dans la mesure même où il produit desmarchandises en général. Cela revient à dire que le produit du travail vient s'opposer au travail comme un être étranger , comme une puissance indépendante du producteur.

Le produit du travail est le travail qui s'est fixé, matérialisé dans un objet, il est la transformation du travail en objet , matérialisation du travail.

La réalisation du travail est sa matérialisation. Dans les conditions de l'économie politique, cette réalisation du travail apparaît comme la déperdition de l'ouvrier, la matérialisation comme perte et servitude matérielles, l'appropriation comme aliénation, comme dépouillement.

» MARX, Manuscrits de 1844. 3.2 L'élargissement de la sphère commerciale et la division du travail ont pour conséquence le rapprochement de l'homme à la machine. « Le travail de l'individu singulier devient plus simple grâce à la division, et, par là, son talent dans son travail abstrait, ainsi que la masse de ses productions, deviennent plus grands.

En même temps, cette abstraction dutalent et du moyen rend complètes, jusqu'à [être] une nécessité totale, la dépendance et la relation réciproque des hommes dans la satisfaction du reste de leurs besoins.

L'abstraction de la production rend ensuite l'activité detravail toujours plus mécanique et, par là, la rend finalement apte à ce que l'homme puisse s'en retirer et fasse intervenir à sa place la machine. » HEGEL, Principes de la philosophie du droit , §198. CONCLUSION A la question « peut-on faire commerce de tout ? » il faut répondre par la négative.

Tout ne peut être échangé en tant que la valeur diffère selon les objets considérés.

Le commerce des objets matériels et naturels nepose pas problème mais en voulant introduire dans la sphère commerciale le travail humain nous avons rapprochél'homme de ce qu'il n'est pas essentiellement, à savoir un objet, une marchandise. SECONDE CORRECTION Dès l'instant où l'argent devient un équivaut général pour échanger des biens ou des services, la logique qui endécoule transforme toute réalité e marchandise.

On peut vendre des esclaves, son corps, ou ses charmes, vendreses enfants ou ses organes… Rien ne semble devoir échapper à cette boulimie marchande et pourtant cette logiquenous scandalise lorsque nous nous refusons à considérer toutes choses sous le seul éclairage de la valeurmarchande. La puissance de l'argent L'homme qui a de l'argent peut tout faire, s'offrir tout ce qu'il désire.

L'argent, c'est la liberté dit-on.

Nonseulement des biens matériels, mais aussi ce qui normalement «n'a pas de prix»: la santé, la réputation, laliberté, l'intégrité morale.

L'argent permet de m'acheter la beauté (chirurgie esthétique), un enfant (Madonnaachetant un enfant africain), un organe, l'amour.

En principe donc, tout s'achète.

Le capitalisme a touttransformé en marchandise.

Tout peut s'acheter suivant les lois de l'offre et de la demande. Si l'on peut acheter un homme comme l'on achète un bien matériel, c'est que l'homme est faible et corruptibleRares sont ceux qui, au nom d'un idéal moral, résistent à l'appât du gain, les hommes étant avant tout guidéspar l'intérêt personnel.

Dans des sociétés où l'argent est roi, il est encore plus facile de tirer profit ducaractère corruptible de la nature humaine.

Si les lois sont là pour garantir l'équité, elles sont de faitconstamment transgressées. "L'argent est un cristal qui se forme spontanément dans les échanges par lesquels les divers produits du travailsont en fait égalisés entre eux et par cela même transformés en marchandises." Marx, Le Capital, I, L'invention de la monnaie est considérée par tous les économistes comme un progrès dans les échanges entreles hommes.

En effet, le troc est un moyen rudimentaire permettant d'échanger des objets en fonction des. »

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