Peut-on être heureux et être libre ?
Publié le 15/12/2005
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« politiques.Car, pour être heureux, il faut à la fois le vouloir, et ne pas le faire dépendre d'une condition extérieure.On pouvait à cet égard entreprendre une critique de la politique et des utopies qui attendent des circonstancesextérieures idéales pour réaliser le bonheur. B - Il était possible à l'inverse de critiquer l'idée d'un bonheur purement intérieur, comme l'a fait Hegel, en montrantque l'on ne peut pas être heureux si le monde autour de nous ne l'est pas.Comme le dit Gaston Bachelard, que nous importe d'être heureux, si les autres autour de nous ne le sont pas ? Aquoi rime le bonheur si je ne puis le partager avec personne ?Sur ce thème, tu pouvais évoquer les dimensions de l'engagement, de la générosité, du rapport à autrui et d'unefaçon générale de la responsabilité à l'intérieur de la cité. C - Enfin, une troisième direction d'analyse pouvait s'associer à ces deux premières : celle consistant à contournerla question, afin de l'envisager avec plus de recul.Et ce, en posant la question de l'articulation entre l'intérieur et l'extérieur.Sachant en effet que l'on peut être intérieurement heureux sans être extérieurement libre, comme l'ont dit Rousseauou Sartre, sachant que dans le monde moderne, où l'on est libre, la "permissivité" contemporaine crée des étatsdépressifs et névrotiques chez des individus ayant vécu des expériences limites de liberté, il était possible demontrer que liberté et bonheur se rejoignent quand ils sont des actes et non des états auxquels on accèderait unefois pour toutes.Dans cette perspective, on pouvait ressaisir le couple bonheur-liberté dans un rapport à l'avenir et à l'action,l'homme étant heureux et libre en se faisant.Trois démarches donc étaient possibles respectant les sensibilités et les convictions, sans forcément se contredire.L'une morale, l'autre politique, la troisième critique et philosophique, elles pouvaient s'associer et se compléterdialectiquement au sein d'une même analyse. III - LES REFERENCES UTILES. A - S'agissant de l'approche "intérieure", il était possible de se reporter à Épictète : Le Manuel , Rousseau: Lesrêveries du promeneur solitaire. B - S'agissant de l'engagement politique, on pouvait penser à Hegel et à sa critique du stoïcisme à la fin de ladialectique du maître et de l'esclave.Ou bien encore à Marx dans L'idéologie Allemande. C - S'agissant du point de vue critique, on pouvait se reporter à Kant dans La Critique de la Raison Pratique , àl'occasion de la dialectique bonheur- liberté. IV - FAUSSES PISTES. Il fallait éviter de parler :A - Du bonheur en général.B - De la liberté en général.C - Le sujet n'était pas non plus de savoir si le bonheur rend libre, mais celui de savoir si le bonheur peut se passerde liberté. >>> Seconde correction de ce devoir : http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/corriges.php? PARAMS=8762. »
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