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Peut on être en conflit avec soi-même ?

Publié le 15/05/2023

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« Corrigé – Peut-on être en conflit avec soimême ? Introduction Présupposé : spontanément, de façon immédiate et irréfléchie nous nous vivons commun un, entier, entièrement présents à nous-mêmes, sans opposition frontale, sans fracture, sans rupture.

Il y aurait une sorte d’harmonie première, de neutralité de la conscience (de soi) qui permettrait d’ailleurs que nous puissions facilement agir, intervenir dans le monde. Paradoxe : pourtant, nous expérimentons régulièrement des moments de tension, d’incertitude, d’incapacité à prendre des décisions voire de dilemme Exp : je désire à la fois qu’on fasse davantage attention à moi mais je ne souhaite pas me mettre en avant, je n’ose pas prendre les devants et m’imposer. Définitions à mobiliser durant le devoir : Conflit : suppose une opposition violente entre deux entités distinctes, individus ou structures communes à plusieurs individus (pays, nations, communautés, syndicat vs patronat…), donc scission, division des intérêts, désirs, volontés, et rapport de force qui décidera de l’issue.  Être en conflit avec soi-même supposerait donc une rupture interne au soi. Soi-même : (identité personnelle) celui qui se connaît comme étant le même et il y a donc, par l’idée de soi-même, l’idée de retour à soi.  distinguer le rapport à la mêmeté (identité physique) ou à l’ipséité (identité psychique). Problématiques : Comment comprendre que ce que notre conscience saisit de son rapport au monde et à ses propres opérations puisse être l’occasion d’une rupture, d’un rapport de force entre moi et moi-même : s’il y a conflit n’est-ce pas entre moi et les autres ? N’y a-t-il pas une impasse logique à identifier dans le soi, i.e.

dans l‘idée d’un sujet un qui se comprend comme le même à travers le temps, une altérité qui plus est source d’opposition violente ? Ou bien puisque notre rapport à nous-même implique une dimension personnelle et sociale, alors les contradictions vécues par la conscience seraient le signe d’un rapport de force inaperçu dont il faudrait rechercher la cause dans notre façon de réagir affectivement à la vie sociale. ou Problèmes relatifs à chaque partie : Pb 1 : comment apprécier la portée/vertu d’un état qui nous apparaît d’abord un obstacle, une entrave, voire sans issue ? Pb 2 : comment reconnaître dans ce qui nous échappe, nous est inconnu, la force de décider de notre identité ? Pb 3 : comment comprendre qu’une prise de conscience collective puisse résoudre une crise personnelle ? Enjeux (quelles conséquences si réponse à l’énoncé du sujet) : Oui : résoudre des conflits personnels nous amènerait à prendre conscience, à exercer notre capacité à prendre des décisions et ainsi à mieux.... »

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