Peut-on en finir avec les préjugés ?
Publié le 07/10/2012
Extrait du document
«
Outre, les recherches scientifiques, une autre réflexion rationnelle s’emploie à séparer la vérité
du mensonge : la philosophie.
Elle se définit comme un questionnement perpétuel, une interrogation sur soi.
La
philosophie peut s’opposer à la religion dans la mesure où elle remet en cause les idées préconçues tout comme
le fait la science.
Le père fondateur de la pensée occidentale, Socrate, utilisait l’art de discuter, la dialectique,
pour questionner ces concitoyens athéniens pour qu’ils dépassent leurs préjugés et construisent une réflexion
fructueuse.
Le mathématicien, physicien et philosophe Descartes fut encore plus radical.
Il mit au point le doute
cartésien qui consiste à faire table rase de toutes les opinions qui ne résistent pas u doute jusqu’à trouver une
vérité.
Il l’explique dans le discours de la méthode .
Mais les préjugés sont-ils pour autant mauvais pour
l’homme ?
Les préjugés sont peut-être le fruit d’une opinion non réfléchie mais sont-ils pour autant tous à
supprimer ? Peut-il exister un monde ou une société sans préjugés ?
Une vie sans préjugés serait une vie de méfiance et de doute perpétuel.
Or cette vie ne serait pas
possible.
Pour vivre en société, nous avons besoin de nous fier à notre instinct, à nos sens ou de faire confiance
à autrui.
Sans cela nous serions tous malades, comme atteint par la maladie du doute, une maladie bien réelle où
le malade doute de tout.
Il doute perpétuellement jusqu’à en devenir fou.
Alors si les préjugés étaient supprimés
nous deviendrons tous fous, occupés tout entier par la crainte.
En réalité, le monde est construit sur des préjugés.
Prenons par exemple les principes de Bien et de Mal.
Bien sûr ces notions sont difficilement définissables.
Elles peuvent beaucoup changer d’un individu à l’autre,
d’un peuple à l’autre.
Mais généralement tout le monde s’accorde à peu prés.
En fait, il est indispensable de
distinguer ces deux notions car elles déterminent notre conduite à tenir face à une situation.
Pourquoi apprendre
à un enfant que voler, c’est mal et aider les faibles, c’est bien ? Tout simplement parce que qu’un individu ne
peut évoluer dans une société sans en connaître les grandes règles même si ces règles sont des préjugés.
En
réalité, la mère qui vole pour nourrir son enfant ne commet par forcement un acte mauvais du moins, cela est
sujet à discussion.
De même, aider un personne handicapées n’est pas forcement bien car il lui serait peut être
plus profitables de se débrouiller seule.
Les personnes n’ayant pas acquis ces grands principes sont souvent
conduites au délit de telle sorte qu’elles en deviennent dangereuses pour leur vie et celles des autres.
Donc qui
qu’on en dise, les préjugés sont les bases de la vie en communauté et il y a un décalage entre la théorie qui
cherche à se libérer des préjugés et la pratique où les préjugés sont parfois nécessaires.
On a vu que certains préjugés s’avèrent vitaux pour l’homme et surtout pour la vie en société et que
même si une réflexion méthodique comme la science ou la philosophie vient à démontrer que des préjugés sont
absurdes, ils ne disparaissent pas forcement pour autant car les hommes ont besoins des préjugés.
En réalité, un
homme sans préjugés deviendrait fou et dangereux pour autrui.
Une société se construit dans automatiquement
autour de grands principes qui sont transmit d’homme à homme.
Cela nous amène à un autre problème : Est-il
possible de penser uniquement par soi-même ?.
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