Peut-on en finir avec les préjugés ?
Publié le 02/05/2012
Extrait du document
Le travail préliminaire doit représenter 1/3 temps ≠ rédaction. Analyse des termes, sens, étymologie et relation entre les termes.
L’intitulé du sujet est posé sous forme de question. L’interrogation porte sur la possibilité de vaincre ou non les préjugés. On s’attarde alors dans le travail préliminaire : définitions des termes pour que celles-ci suscitent des questions.
- peut-on : possibilité : 1) capacité physique : n’y-a-t-il pas une contradiction pour l’homme de vouloir supprimer tous les préjugés ? Est-ce possible pour l’homme de vivre sans préjugé ? 2) légitimité morale : a-t-on le droit ? N’y aurait-il pas des préjugés utiles ? -en finir avec : mettre un terme à quelque chose, ce qui implique une disparition brutale, définitive ? Il s’agit d’une expression forte, qui se rapporte à un langage familier, courant. Ce sujet comporte un«
Inventaire conceptuel : -idée la plus proche : jugement hâtif, impression/apparence, croyance,
opinion (doxa).
-idée contraire : science, savoir fondé, raison.
-en relation de dépendance : connaissance, l’erreur.
Introduction : -analyse du sujet
-définition des termes
-quel présupposé contient le sujet ?
-pistes de questionnement, paradoxe
-problématique
Problématiques : Quel statut accorder aux préjugés ? Qu’est-ce qui fait la légitimité d’un préjugé ?
Existe-t-il des préjugés indépassables ? A quelles conditions les préjugés constituent-ils un moment
inévitable pour l’homme ?
Sous des conditions définies, certains préjugés sont légitimes.
A EVITER : plan descriptif : I) Oui II) Non III) Synthèse sans lien logique entre les parties.
I) Il est difficile, voire impossible d’en finir avec les préjugés car ils nous constituent : l’homme est
un être de préjugés
II) Mais l’homme est également un être animé par le désir de vérité et de connaissance au moyen
de la raison ou en tant qu’être raisonnable, sa tâche est d’en finir avec les préjugés donc il peut et
doit en finir avec les préjugés
III)Mais pas tous, dans la mesure où certains sont légitimes et recevables sous condition
Introduction : Travail préliminaire précédent
+ faire apparaître le paradoxe, ici : si notre raison exige qu’on lutte contre les préjugés,
cette tâche semble difficile voire impossible tant ceux-ci paraissent enracinés dans l’homme.
Comment imaginer un monde sans préjugés ?
I) Il est difficile, voire impossible d’en finir avec les préjugés car ils nous constituent :
l’homme est un être de préjugés (=définition limitée de la notion centrale : les préjugés
appartiennent à la nature humaine)
1.
Développer la notion (voir plus haut)
2.
L’homme est un être de préjugés
Le préjugé manifeste le désir de l’homme de ne pas exercer sa pensée. Kant dans Qu’est-ce que les
Lumières ? a transmis l’idée que chaque individu se met volontairement sous tutelle et qu’ainsi, l’état
de l’homme est un état de minorité intellectuelle.
Le préjugé est la meilleure façon de ne pas se
donner la peine de penser en se ralliant à l’idée de quelqu’un d’autre.
Notre pensée n’est alors pas
une pensée autonome puisque quelqu’un d’autre va penser à ma place.
La devise de Kant est « Aie le
courage de te servir de ton propre entendement.
» Ce qui s’oppose à ce que nous avons l’habitude
de faire : suivre le troupeau qui est plus facile et confortable.
Posséder des préjugés est comme une seconde nature puisque notre pensée est entièrement
composée d’un ensemble de pensées toutes faites..
»
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