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PEUT-ON ÉCHAPPER AUX RÔLES QUE NOUS DONNE LA SOCIÉTÉ ?

Publié le 27/11/2013

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Tout le monde connaît ce rêve, ce combat, cette utopie : l’égalité hommes-femmes. Dans les faits, nous nous apercevons vite que les hommes et les femmes restent souvent cantonnés à des tâches et des rôles bien précis. Ils restent prisonniers des stéréotypes que leur impose la société. Pouvons-nous échapper à ce destin programmé ?

Des stéréotypes bien ancrés

Malgré l’augmentation du nombre de femmes dans le monde du travail, l’augmentation de leur salaire par rapport à celui des hommes reste largement à la traîne. D’après plusieurs études, la majorité des femmes reste cantonnée à des fonctions basiques, voire insignifiantes d’un point de vue intellectuel, alors que proportionnellement, les hommes occupent eux des postes à responsabilités. Mais le domaine professionnel n’est pas la seule victime de ces inégalités. Au travail ou à la maison, les hommes et les femmes ne remplissent pas les mêmes fonctions, malgré ce que certains essayent de nous faire croire. En société, nous restons, malgré nos idéaux utopiques, champions de la production en série de stéréotypes. La femme a des tâches : la cuisine, le ménage et la maternité. L’homme lui, doit remplir des rôles tels que travailler pour subvenir aux besoins de son foyer et apporter la sécurité à sa famille. 

« muscles.

Les mauvaises langues nous dirons bien sûr qu’il y a des hommes infirmiers et des femmes soldats, et que les pompiers , avec leurs muscles , s’occupent aussi des autres.

Le problème n’est pas là.

Bien sûr, et heureusement, de nombreux métiers sont mixtes, et quand ils ne le sont pas, c’est avant tout pour des raisons physiques qui ne sont pas contestables.

Mais il faut admettre que dans la maj orité des cas, les femmes restent au service des autres quand les hommes se servent des autres.

Non, ce n’est pas biologique ! Ces différences de rôles occupés par les hommes et les femmes dans la société créent cet inconscient collectif qui fait croire a ux enfants que papa est plus fort que maman.

Maman elle est douce , elle sent bon et elle est souvent à la maison.

Papa, il n’ est pas souvent là et on fait semblant de l’appeler au téléphone quand maman n’arrive pas à se faire obéir, parce que papa, il a un e grosse voix et c’est lui qui commande.

Comment y échapper ? D’après de nombreuses études en philosophie, en sociologie et en psychologie, les rôles de chacun ne dépendant pas de la biologie, autrement dit de nos gènes.

Comme l’explique Christine Détrez, sociologue et spécialiste des questions de genre et de l’étude des stéréotypes hommes -femmes, ces rôles sont « construits en grande partie par l’éducation, la publicité, les manuels scolaires et la télévision ».

Le cantonnement des femmes aux tâches d’assi stanat et celui des hommes aux rôles de bourreau x n’est pas biologique : ce cantonnement, ces stéréotypes sont culturels.

Pour Christine Détrez, à la question « nos comportements sont -ils davantage déterminés par notre constitution biologique ou notre envi ronnement social ? », la réponse est claire : c’est notre environnement social, parfois même inconscient, qui est à la base de cette différenciation hommes -femmes.

Les petits garçons sont habillés en bleus, ils jouent à la guerre.

Les fillettes sont en ros e et elles jouent à la maman, à la coiffeuse ou elles font la dînette.

Vous vous attentiez à quoi plus tard ? A une inversion des rôles ? Impossible ! Nous baignons depuis l’enfance dans cette atmosphère aigre -douce des méchants potes à la compote et des j olies petites filles à la vanille.

Christine Detrez, outre la dénonciation de ces constats qui végètent souvent à l’état d’inconscient collectif, se bat aussi contre la « biologisation » de nos différences de comportement.

Pour elle, rien de pire que d’aff irmer que des scientifiques ont trouvé « un gène de l’infidélité chez l’homme ».

Et puis quoi encore ? Cette tendance qu’est la « biologisation » des comportements fait des ravages dans notre inconscient collectif, comme s’il n’était pas déjà assez mal en point comme ça.

Non seulement nous nous persuadons que les hommes et les femmes sont différents, mais en plus nous nous appuyons sur des données scientifiques utilisées à mauvais escient pour le prouver.

En se basant sur les. »

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