Peut-on dire avec Leibniz qu'on veut souvent le mal « pour empêcher de plus grands maux ou pour obtenir de plus grands biens » ?
Publié le 21/09/2011
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De tous temps, l’humanité n’a eu de cesse de chercher à justifier le mal et à trouver une signification à cette pénible réalité quotidienne souvent dans le cadre de la religion, c'est-à-dire du rapport ambigüe qu’a Dieu avec le mal. Les théodicées, entre autres, s’emploient à en formuler une justification. Celle de Leibniz, en particulier, soutient la thèse que si Dieu a permis qu’il y ait du mal dans notre monde, c’est avant tout dans l’optique de faire le bien. En effet, un moindre mal permet selon lui un maximum de bien. Nous expliquerons dans un premier temps comment en est-il venu à énoncer cette thèse, pour ensuite s’intéresser aux problèmes posés par cette théodicée, et enfin se pencher sur les critiques qui en ont découlé et les autres explications proposées, notamment dans les œuvres au programme.
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