Peut-on définir la raison comme un ensemble de principes immuables, universels et, nécessaires ?
Publié le 16/09/2014
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INTRODUCTION. — Dans l'usage courant de la conversation ordinaire comme de la philosophie, on entend par « raison « la faculté — qui manque aux animaux — de penser, c'est-à-dire de voir et d'établir entre les choses de ces rapports qu'exprime le jugement et par lesquels on construit des raisonnements. Tel est bien le premier sens donné par le Dictionnaire de l'Académie : « Faculté intellectuelle 0) par laquelle l'homme connaît, juge et se conduit. « De même, DESCA.RTES entendait par bon sens ou raison « la puissance de bien juger et de distinguer le vrai d'avec le faux « (2).
«
380 MÉTAPHYSIQL'E
J,a question est mal libellée.
Les termes des définitions di!vant, plus que tout antre, être rigoureusement posés, nous les discutons dans le détail sans accorder une import!ince exceptionnelle aux caraotères di!s principes.
On consultera les dictionnaires de la langue /ra1,ça.ise et les vocabufoires philo sophiques.
Nous trouvons la définition à e::vaminer dans les Leçons de Philo sophie de F.
Alquié, t.
I, p.
385.
Cf.
3\J3 : " La raison apparaît comme un .ensemble de principes ...
''
INTR:ODUCTIO:>I.
-- Dans l'usage courant de la conversation ordinaire
comme de la philosophie, on entend par IGUISTIQUE.
A.
Principes généraux.
a) Chacun est maître de ses définitions.
Parmi les significations multiples que présentent les mots, nous pouvons déter miner celle que nous retenons.
Bien plus, certains penseurs ne se gênent pas pour prendre certains terme·s dans une acception quelque peu ou même tout à fait nouvelle.
!/essentiel est de bien préciser cette acception et de s'y tenir.
b) Mais il ne s'ensuit pas que toutes les définitions se valent et que l'écrivain jouisse d'une liberté absolue dans l'usage du vocabulaire.
Le langag.
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