Peut-on connaître le vivant sans en faire une chose ?
Publié le 04/07/2015
Extrait du document
Que le vivant humain soit de la sorte nécessairement lié aux autres constitue son mode d'être spécifique. Dès lors, la connaissance qu'il peut espérer prendre de lui-même ne peut guère être généralisée aux espèces animales. Ainsi on se heurte à une difficulté en quelque sorte symétrique de la première : de même que la réduction du vivant au seul physico-chimique paraît peu acceptable, de même la connaissance que le vivant humain peut prendre de lui-même semble peu féconde pour connaître les autres vivants. Il n'est pas nécessaire de prouver qu'appliquer à tous les
vivants ce que l'homme trouve en lui serait en effet ics dénaturer « : chaque espèce a sa propre façon d'être en vie, c'est-à-dire de percevoir son environnement et de réagir, et ces différentes versions demeurent incommunicables. Comme le rappelle Thomas Nagel, je ne saurai jamais quel effet cela fait à une chauve-souris d'être une chauve-souris «,
Le vivant, alors même qu'il nous concerne en permanence puisque nous en faisons partie et sommes sans cesse en contact avec lui, ne peut se « connaître « en tant que tel que par expérience intime. Mais, dès lors, il semble échapper à une connaissance générale : nous n'en percevons que notre version, et encore : comment puis-je être sûr que je connais le vivant tel que le manifeste un proche ?
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