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peut-on choisir celui qu'on est ?

Publié le 12/10/2023

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« PHILOSOPHIE Sujet dissertation : Peut-on choisir celui qu’on est ? Nous pouvons choisir celui qu’on est.

En effet, nous avons cette possibilité grâce à notre libre-arbitre, ou encore notre volonté, qui est toujours déterminée par des causes, puisqu’elle correspond à notre désir qui agit.

Cela implique le fait de pouvoir choisir et d’être libre de vouloir.

La liberté est d’abord sans doute un sentiment, celui comme on dit, de faire ce que l’on veut, de ne pas être empêché, de ne pas rencontrer d’obstacle.

Cette liberté spontanée est une liberté d’indépendance, dans la mesure où l’on sent que l’on est la cause volontaire de ces actes, l’acteur de nos actes.

A l’inverse, dépendre d’une autre volonté entraîne soumission ou encore servitude.

Si un homme est gay et qu’il l’a toujours intériorisé en société car il a vécu dans une famille où c’était mal vu et pas accepté, et qu’en sortant dans la rue avec son copain il a donc peur de se faire insulter, ou frapper, mais qu’il désire changer cela et assumer son homosexualité en public sous le regard des autres, si un beau jour il agit selon ses désirs, il choisit de tenir la main à son copain en public, et sa volonté était alors de le faire. C’est son désir qui a agi.

Il a choisi d’être celui qu’il est : un homme qui ne se cache plus en société, un homme qui assume son homosexualité.

Mais d’un autre côté, nous ne pouvons pas totalement choisir celui qu’on est.

En effet, même si je fais tout pour être quelqu’un, je ne serai jamais ce quelqu’un parce que je reste moi.

Si je prends pour exemple ma grand-mère et que je désire être comme elle, je peux agir pour tenter de lui ressembler, mais je ne pourrais jamais devenir elle, car je suis moi et qu’il y aura toujours des éléments qui nous différencieront.

Je peux donc choisir d’être comme ma grand-mère, mais malgré tout, je ne serai jamais ma grand-mère.

Mais alors, peut-on choisir celui qu’on est ? Nous pouvons répondre à ce problème en se posant trois grandes questions : premièrement, à quelles conditions pourrions-nous choisir celui qu’on est ? Qui nous amène à se demander en second lieu ; qu’est-ce qui peut nous faire douter de cette maîtrise de notre identité ? Qui nous conduit à se demander en dernier lieu ; si cette maîtrise est illusoire, comment comprendre alors la liberté de devenir soi ? Nous pourrions choisir ce qu’on est, de par notre libre-arbitre.

En effet, on se sent libre en voulant quelque chose de son initiative, de son propre chef, mais si notre volonté est l’effet d’une cause qui la détermine en amont, on est alors bien plutôt l’esclave de nos désirs de nos pulsions, ce qui implique qu’il ne suffit pas de vouloir, il faut être libre de vouloir, ce qui revient à choisir sa volonté ou encore vouloir la volonté avec laquelle on veut.

Le libre-arbitre est cette capacité qu’a la volonté de s’autodéterminer, c’est-à-dire de choisir ceci plutôt que cela, sans y être contraint.

Par ailleurs, le plus bas degré de la liberté, c’est la liberté d’indifférence : on n’a pas de préférence pour deux partis, le pour et le contre s’équilibrent, ce qui nous conduit généralement à choisir au hasard.

Mais, on peut positiver cette liberté comme ayant toujours la possibilité de faire des choix, sans être mécaniquement déterminé à ne faire qu’une seule chose.

Cette faculté de s’autodéterminer est si absolue que même lorsqu’on sait où est le bien, où est le vrai, nous sommes capables d’aller à leur encontre si l’on juge que c’est un plus grand bien d’affirmer sa liberté.

Si je suis fatiguée en rentrant des cours et que je veux me reposer, mais que j’ai des devoirs à faire, j’ai le choix de soit me reposer, soit travailler.

Admettons que je décide de me reposer ; je culpabilise car j’ai conscience que je devrais travailler et que j’ai des devoirs à faire, mais malgré tout, je me repose.

Ma volonté était alors de me reposer, et je l’ai choisie, librement.

Ce qui implique bien d’être libre de choisir sa volonté ou encore vouloir la volonté avec laquelle on veut, et donc d’être libre de vouloir. Mais nous pouvons douter d’une maîtrise de notre identité si notre volonté est déterminée par des causes.

Selon Spinoza, la volonté est le désir qui agit, et elle est alors ainsi toujours déterminée par des causes.

Il critique donc le librearbitre, qui lui, présuppose toujours qu’on puisse choisir sa volonté comme s’il y avait une distance entre soi et cette même volonté.

Or, on peut objecter que la volonté n’est.... »

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