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Peut-on atteindre la vérité?

Publié le 12/12/2022

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« Peut-on atteindre la vérité? Le sujet «peut on atteindre la vérité» pose le problème de la limite de l’être humain. En effet, la vérité se définissant comme l’adéquation de la pensée et de la réalité, se pose la question de savoir comment l’homme peut-il être certain d’être dans le vrai. Plus encore, on présuppose ici que l’homme ne possède pas la vérité, il l’a cherche. Cependant l’homme ne semble pas pouvoir atteindre la vérité absolue donc sa connaissance est relative.

Ainsi, le sujet pose la question radical d’un accès à la vérité qui interroge le pouvoir d’atteindre une connaissance parfaite de la réalité telle qu’elle est. Est ce qu’ atteindre la vérité suppose des conditions? L’homme peut il prétendre connaître la vérité? Comment l’expérience affective que l’homme a de la réalité marque t-elle les limites de la connaissance objective ? Dans une société les relations entre les individus sont fondamentales et le moyen le plus répandu et le plus naturelle pour nous les Hommes d’y parvenir est le dialogue.

Celui-ci est un moyen pour l’Homme d’énoncer une idée ou une pensée.

La notion de vérité d’un point de vu philosophique est très difficile a définir car beaucoup d’avis divergent dessus. Cependant dans notre cas, la vérité est considérée de manière générale, c’est à dire que si un énoncé correspond à une réalité alors il sera vrai.

À travers la majorité des sociétés elle est définie comme étant une valeur morale mais tout le monde ne respecte pas ces valeurs donc nous pourrions en venir à nous demander si le dialogue suffit-il à accéder à la vérité ? Tout d’abord, il existe différents types de vérités.

Parmi elles se trouve la vérité générale qui est le produit d’un accord majoritaire.

Ce type de vérité résulte de l’opinion de plusieurs personnes puisqu’elle se fonde sur l’approbation d’une majorité de personne.

Pour y parvenir, le dialogue est donc nécessaire.

En échangeant son opinion, ces connaissances etc avec une autre personne, en dialoguant , l’individu s’enrichit car les pensées d’un autre peuvent nous apprendre des faits que seul nous n’aurions pas trouvés ou nous élargir a des choses auxquelles nous n’aurions peut être pas pensé.

Et c’est en répétant ce processus entre un groupe qu’un avis commun peut être établi car si le dialogue n’avait pas lieu et que chacun gardait ces pensées pour soi la vérité générale ne pourrait pas exister.

On peut même penser que sans le dialogue on devrait se conformer à la vérité d’une seule personne qu’il jugerait comme étant «vrai» et rationnelle sans que quiconque ne vienne à l’encontre de son opinion, ce qui se rapprocherait de la dictature.

Le dialogue peut donc amener à établir une vérité générale. Ensuite, la discussion est un moyen d’accéder à la vérité car généralement, lorsque deux personnes engagent un dialogue sur un sujet particulier, les deux individus possèdent leur propre opinion, qui est une idée personnelle qui repose sur une base rationnelle ou non.

C’est pour cela que l’on peut parler d’opinion fausse et d’opinion vrai.

Une opinion dite «vrai» est une idée qui est rationnellement justifiable et une opinion «fausse» est une idée qui n’est pas justifiable rationnellement et qui en conséquence n’a aucune valeur de vérité.

La plupart du temps, un individu qui possède son opinion sur un sujet, remet rarement celle-ci en question car on imagine rarement la fausseté des raisons qui nous poussent à soutenir cette opinion.

Or, dans un dialogue, lorsque deux opinion s’opposent ou se rencontrent, les protagonistes peuvent confronter leur opinion en la questionnant et en y répondant.

C’est alors en dialoguant que progressivement un individu peut prendre conscience de faits rationnels ou encore d’accéder à une vérité qui lui était impossible de voir auparavant.

C’est donc grâce au processus de dialogue que l’on peut se construire un chemin vers la connaissance et donc en conséquence a la vérité. Donc si atteindre la vérité suppose les conditions que nous venons de voir, est-il vraiment possible de prétendre connaître la vérité? Le scepticisme est une philosophie qui affirme que la raison humaine est impuissante à connaître le vrai.

La seule solution est le doute universel et permanent.

Les sceptiques apportent trois arguments spécifiques : l’erreur des sens.

Les sens peuvent induire en erreur.

Comme toutes nos connaissances sont basées sur la sensibilité, on ne peut être certain de rien (exemples : rotation de la terre ou un bâton dans l’eau).

L’erreur de l’intelligence, l’intelligence humaine est faillible : l’opinion de l’homme varie grâce à la diversité des idées, on se sait pas à quoi se fier.

L’argument du diallèle (l’un par l’autre).

La valeur de notre savoir dépend de la valeur de notre intelligence parce qu’il faut y faire appel pour l’établir. Mais le scepticisme est une philosophie contradictoire : dire que rien n’est vrai, c’est dire qu’il y au moins une chose de vrai, c’est que rien n’est vrai.

En outre, on ne peut pas vivre pratiquement en sceptique ; dès qu’on fait quelque chose, on prend position.

Le scepticisme suppose donc l’inactivité.

Donc pour les septiques l’Homme ne peut pas prétendre connaître la vérité. L’homme à un désir de vérité: connaître, comprendre.

L’homme veut toujours aller au-delà des apparences, il y a en l’homme un désir de connaître. Platon nous éclaire sur les questions de l’ignorance et de la connaissance à travers une allégorie: des hommes vivent dans une caverne depuis leur enfance : ils n’ont rien connu d’autre.

Ils sont enchaînés par les jambes et le cou de sorte qu’ils ne peuvent tourner la tête et qu’ils ne voient que la paroi en face d’eux, qui constitue le fond de la caverne.

La lumière vient d’un feu qui brûle en hauteur derrière eux.

Entre le feu et eux, il y a un muret derrière le quel s’agitent des objets manipulés par des personnes qui agissent comme des montreurs de marionnettes.

Ainsi, les prisonniers ne peuvent voir que les ombres de ces marionnettes projetées sur la paroi devant eux, ainsi que leurs propres ombres.

Ils ne peuvent pas se regarder entre eux, mais ils peuvent se parler.

Ils perçoivent aussi l’écho des paroles des montreurs de marionnettes qui se réverbèrent sur la paroi, donnant l’impression que ce sont les ombres qui parlent.

Un jour, un prisonnier est délivré et forcé d’emprunter le sentier qui mène à la sortie de la caverne, vers la lumière.

Il se lève, se retourne, est d’abord ébloui puis voit directement les objets fabriqués et les marionnettes.

Quand on le questionne sur ce qu’il voit vraiment, il est embarrassé.

Il a tendance à nier l’évidence et le fait qu’il s’est si longtemps trompé.

On l’invite ensuite à regarder vers la lumière qui provient de l’entrée de la caverne, mais déstabilisé, il a tendance à vouloir retourner avec les autres prisonniers.

On le force à sortir de la caverne, il éprouve alors une certaine souffrance.

Il passe la nuit à l’extérieur de la caverne ; il s’accoutume à la lumière des étoiles et de la lune.

Le soleil revient et il parvient à s’accoutumer à sa lumière.

Il finit par accepter la réalité telle qu’elle est, par comprendre que le soleil est la seule source de lumière et de vérité.

L’ancien prisonnier repense à ses compagnons et a pitié d’eux.

Pour rien au monde il ne voudrait retourner au fond de la caverne.

Mais Platon dit que dans le cas où il y retournerait, il serait certainement confronté aux rires et aux dénégations de ses anciens collègues, et même au fait que certains veuillent le mettre à mort, persuadés de sa folie.

Par l’allégorie de la caverne on comprend que l’homme à la faculté.

Platon nous montre ici qu’il est possible de se libérer de l’ignorance.

Donc pour Platon il est possible d’atteindre une certaine vérité grâce au monde intelligible, aux raisonnement mathématiques, et aux monde sensible La raison humaine est capable de connaître la vérité.

Le Discours de la Méthode permet de bien conduire sa raison et trouver la vérité dans ses sens Philosophie de départ : doute critique qui permet à Descartes de trouver la réalité. Le point de départ de la philosophie cartésienne est donc le sujet pensant. L’intelligence est la faculté qui pousse à comprendre, à connaître ; l’homme est donc en quête de vérité.

Ce désir de vérité se trouve dès l’enfance.

La raison est la faculté qui pousse à chercher la raison des choses.

La raison est un ensemble de notions premières et de principes premiers.

Les notions premières sont la notion d’être, la notion de cause, la notion de substance, la notion de fin (le pourquoi ?).Ces notions donnent naissance à des principes premiers : principe d’identité (une chose est ce qu’elle est), principe de non contradiction, principe de raison suffisante.

Descartes nous fait part de 4 règles : Première règle : " Ne recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ".

C'est la règle d'évidence.

N'admettre pour vrai que l'évident, le certain et non le probable.

Deuxième règle : "Diviser chacune des difficultés que j'examinerais, en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre ".

C'est la règle de la division du complexe en éléments simples.

Il faut examiner les objets de la connaissance, voir ce qui est simple et composé, analyser ce qui est composé et l'expliquer par ses constituants simples.

Troisième règle : "conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître pour monter peu à peu, comme par degrés, jusqu'à la connaissance des plus composés" .

C'est la règle de l'ordre.

Cet ordre à suivre est l'ordre des raisons.

Il faut partir de l'évident et déduire.

C'est l'ordre des raisons et non des matières : on ne commence pas nécessairement par le plus important ou le plus fondamental.

Quatrième règle : " faire partout des dénombrements si entiers, et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre ".

C'est la règle du dénombrement.

Faire une revue entière, générale des objets ce qui fait intervenir la prudence, la circonspection. Il s'agit ici par Descartes de remettre en question tout ce qui est donné.

La méthode cartésienne suppose alors le doute, doute méthodique qui découle d'ailleurs d'un doute involontaire, sceptique.

Donc l’homme ne peut pas prétendre connaître La Vérité mais des vérité mais alors est ce que l’expérience affective de l’homme joue un rôle pour tendre du moins vers des vérités objectives ? On distingue habituellement deux sortes d’individus : ceux qui sont réalistes, qui ont « les pieds sur terre », et les rêveurs, qu’ils soient artistes ou théoriciens, ceux qui se perdent dans le « ciel des idées ».

Mais comment les premiers se rapprochent-ils de la vérité ? On peut penser que c’est grâce à l’expérience : l’expérience nous mettrait face à la vérité, alors que l’imagination et le goût pour les théories nous en détourneraient.

Pourtant il arrive que ce soit plutôt par un.... »

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