Devoir de Philosophie

peut on apprendre de nos erreurs ?

Publié le 03/10/2012

Extrait du document

Si l’erreur est le contraire de la vérité, alors il faut admettre qu’en elle-même et par définition, elle ne nous apprend jamais rien. Apprendre, c’est en effet acquérir un savoir, une connaissance, bref une ou des vérités. L’erreur, elle, ne nous fait pas avancer sur le terrain du savoir. L’erreur appartient au domaine de la connaissance. Elle consiste toujours en un faux savoir. Alors que le but d’un savoir c’est la vérité.   Qu’est l’erreur ? Pour ce tromper il faut croire savoir car l’erreur et comme le dit Platon « une ignorance double, c'est-à-dire une ignorance qui ne se sait pas ignorante, une ignorance doublée d'une illusion. Ce n’est pas avoir des idées ou des connaissances, il faut savoir entre toutes discerner   les probables des improbables, les vrais des fausses.           La sagesse populaire nous dit que nous pouvons tirer des leçons de nos erreurs. Celles-ci, en effet, jouent un rôle non négligeable dans notre propre parcours( le développement de notre conscience et notre insertion sociale). On parle alors d’un apprentissage de la vie.           Mais arrivons-nous toujours à tirer profit de nos erreurs ? Sommes-nous en mesure de discerner toutes nos erreurs ? Pouvons-nous en avoir totalement conscience ?...

« L'erreur est, ici, associée à ce qu'on pourrait appeler une seconde nature à laquelle on ne peut échapper sans pour autant s'y résoudre. Malgré ses aspirations, l'homme ne peut prétendre à ne jamais être dans l'erreur.

L'homme ne peut se soustraire à sa véritable nature et doit prendre en compte le fait d'avoir commis des erreurs et d'en commettre encore.

Encore se doit-il de distinguer l'erreur de la faute.

L'erreur suppose une action inconsidérée, maladroite tandis que la faute est un manquement à la morale, à la loi (l'action est alors faite plus ou moins sciemment). Quelque soit le type d'erreurs, nous ne pouvons en prendre conscience que lorsqu'elle s'est réellement produite et qu'un certain nombre de conséquences en découlent.

Malgré donc son expérience et la connaissance la plus aboutie, l'homme est voué à l'erreur.

Il s'ensuit, assez souvent, que nous interprétons un certain nombre d'erreurs comme étant le signe même du « destin », de quelque  chose qui nous échappe.

Ceci quand nous n'arrivons pas à saisir la nature même de l'erreur par manque de savoir et qu'il nous est impossible d'en tirer une leçon. Toutefois le manque de connaissances ne justifie pas toutes ces erreurs car nous pouvons en prendre conscience par l'intervention de notre raison.

N'est-ce pas la chose au monde la mieux partagée comme nous le dit Descartes. La raison rend possible le rapport aux autres par le dialogue.

Une démarche discursive permet donc de saisir l'origine de nos erreurs.

La raison nous informe, nous avertit, nous prévient et nous permet en cela d'éviter certaines  erreurs. Dans l'analogie ou encore dans l'induction nous faisons fréquemment des erreurs.

Seul un bon usage de notre raison peut nous permettre de les éviter.

Il nous appartient de bien juger.

Ce qui n'est pas toujours facile puisque la vie de l'homme est faite d'étapes.

La période de l'enfance ou de l'adolescence est celle où nous faisons beaucoup d'erreurs.

Nous nous surestimons en pensant apprendre la vie par nous-même et en nous considérant suffisamment responsable.

C'est le cycle singulier de la vie humaine avec ses multiples épreuves. Les types d'erreurs sont variés et leurs origines également.

Aussi la raison ne peut-elle pas tout.

La sensibilité, l'intuition, l'imagination, la mémoire peuvent intervenir pour réduire le nombre d'erreurs.

Mais certaines personnes préfèrent rester dans l'illusion voire la mauvaise foi et ne pas se sentir responsables de leurs. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles