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Peut-on apprendre à être libre?

Publié le 07/03/2012

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Le sujet semble de prime à bord fort intéressant. La question de la liberté est personnelle tout en intéressant tout le monde. Nous pouvons constater, que les hommes veulent tous être libre, mais ils se représentent la liberté comme le fait de faire ce que l'on veut et de bien d'autres façons. De plus, être c'est exister, c'est agir par conscience, par raison. Car l'homme ne né pas homme il le devient.  Autrement dit, tout le monde veut être libre mais personne ne sait réellement comment le devenir.  Corrélativement, la liberté est seulement produite par la raison et rompt avec les faits de la Nature étant définis par le temps. Or la liberté n'est pas liée au temps, elle est atemporelle et inconditionnée. La liberté n'est pas connue, elle n'est pas de l'ordre du savoir. La liberté est un absolu. Elle est tenue au rang de la loi morale.  Parallèlement, apprendre à être libre, c'est déterminer la liberté par des concepts. La liberté serait dans ce cas lié à l'entendement et pour ainsi dire, liée à la sensibilité, à la nature et donc aux phénomènes.    Comment apprendre la liberté qui n'est pas un savoir mais le pouvoir de décider par soi même. On apprend ce qu'on ne sait pas, mais l'exercice de la liberté n'est-il pas donné avec l'existence? Qu'est-ce qu'un être libre ? Est-ce que tout le monde doit être libre ? Les lois civiles limitent-elles la liberté ?

« et la conscience.

Sans raison et sans conscience, la liberté est impossible.

Sans lois civiles l'homme retomberaisdans son état animal, dans son état de Nature, lié à des phénomènes et des concepts.Nous avons donc montré que la liberté c'est agir.

Mais nous devons agir en tant qu'être conscient et raisonnablepour être libre.

Les lois civiles ne limitent-elles pas la liberté ? Vivre en respectant les lois civiles c'est vivre avec autrui.

Autrui est le lien entre le moi et moi-même.

Cependantautrui nous chosifie et nous considère non pas comme une fin en soi mais comme un moyen.

En raison du sentimentde honte que nous procure autrui, ce dernier ne signifie non pas ce que je suis mais ce que je vaux.

Autruidétermine donc la valeur de l'homme, sa vertu.

Néanmoins, cette force immorale qu'est la honte nous amène à nepas agir pour une liberté individuelle, en ne considérant pas autrui.

Mais autrui, en nous procurant ce sentiment dehonte, développe notre conscience de soi.

Quand bien même la liberté n'est possible que par conscience et parraison , la honte est condition de la liberté avec l'existence d'autrui.Toutefois, autrui me vole ma liberté plénière car il m'attribue une valeur.

Ma liberté absolue n'est possible si autruim'attribue mes valeurs.

Mais si je dois apprendre mes valeurs, je fais face à une angoissante liberté de l'être.Apprendre c'est déterminer.

Or si ma liberté est déterminée je ne suis pas libre.

En conséquence de quoi, enagissant avec conscience, avec raison, en déterminant mes actes en fonction d'un jugement clair d'une part, etgrâce à autrui d'autre part, je peux réaliser ma liberté.En réalité, si l'homme comprend que la société est un accord des esprits dans un respect réciproque par lequel il sefait libre en reconnaissant la liberté d'autrui, il comprend qu'il peut être libre en respectant les lois morales et enrespectant les lois civiles.

En effet, vivre en société c'est apprendre à être un homme car vivre avec ses semblablesen respectant les lois c'est devenir un être raisonnable et ne pas se réduire à l'état de Nature.

L'homme doit agir ensuivant les lois afin que son action puisse être valable universellement. En conclusion nous pouvons dire que la liberté ne peut être lié aux plaisirs car dans ce cas elle serait élevée au rangde la sensibilité.

Si la liberté est fondée sur l'instinct, l'homme n'est qu'un loup pour l'homme, il est réduit à son étatde Nature.

C'est pour ce dire, que la liberté est volonté.

L'homme se détermine d'après la représentation des loismorales et des lois civiles et non pas par désir et sensibilité.

En effet le désir est le reflet d'un affecte alors que lavolonté est représentée en raison.

Quand bien même la liberté est fondée en raison, qui me permet de réaliser unavenir nouveau, et en conscience, elle ne peut être possible qu'avec autrui.

Sans autrui, je n'ai pas de valeur quim'est attribuée et je suis donc confronté à une angoissante liberté de l'être.

La liberté peut s'appliquer à tous, si etseulement si, l'homme sait vivre en société et user de sa raison pure.. »

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