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peut-on aimer beaucoup ?

Publié le 21/11/2022

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« Sujet : Peut-on aimer beaucoup ? Écrire l’introduction de la dissertation sur 2 pages maximum en Arial 12 interligne 2 Peut-on aimer beaucoup ? Le verbe pouvoir employé dans cette question implique à la fois la possibilité, c’est-à-dire ici la capacité à aimer beaucoup, mais ce verbe convoque aussi la notion de puissance, qui résonne elle-même avec la puissance d’aimer, la puissance de l’amour.

On pourrait ainsi retourner la question : Peut-on ne pas aimer beaucoup quand on aime ? Le sens commun observe que cela dépend de ce que l’on aime.

Il convient donc de se demander de quel aimer s’agit-il dans cette question ? Quand on dit : « j’aime beaucoup la glace à la vanille », est-ce le même amour qui est convoqué que lorsque l’on parle d’une personne en disant : « je l’aime beaucoup ».

Mais dire de quelqu’un qu’on l’aime beaucoup induit étonnamment une puissance moindre qu’un simple « je t’aime ».

Le verbe aimer, l’acte d’aimer, est donc à la fois polysémique et sujet à des variations d’intensité.

On n’aime pas de la même façon la glace à la vanille, sa grand-mère, son partenaire, son chat, ou les films de Fellini, même si l’on peut convoquer le verbe aimer à chaque fois.

L’amour aurait donc des degrés d’intensité mais aussi des natures différentes en fonction de l’objet et du sujet aimé. Nous verrons dans un premier temps que la nature du verbe aimer change en fonction de la possibilité de lui adjoindre un autre verbe à sa suite.

Ainsi quand je dis « j’aime la glace à la vanille », j’entends en fait dire « j’aime manger de la glace à la vanille » ; et si je dis que « j’aime la musique de Bach », cela signifie en réalité que « j’aime jouer » ou que « j’aime écouter la musique de Bach ».

Dans cette perspective, nous étudierons comment identifier la nature du verbe aimer dans sa plénitude, sa pleine puissance d’amour, c’est-à-dire sans cette adjonction verbale, en fonction de l’objet aimé ou du sujet d’amour, afin de ne garder dans notre champ d’étude que l’amour qui s’applique d’une personne envers une autre personne.

Une fois ce champ d’investigation précisé, on se pourra demander si cet amour-là est quantifiable. « Je t’aime, un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout ».

Qui n’a pas effeuiller la marguerite une fois dans sa vie en se demandant combien il aimait la personne aimée.

Selon ce jeu, peut-être pas si innocent, de notre enfance, tout à chacun s’est donc posé la question du « combien je t’aime.... »

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