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Peut-on affirmer que la force de l'Etat fait la liberté du citoyen ?

Publié le 27/02/2008

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 Dans un État, la liberté d'un peuple semble nécessaire à sa bonne constitution. On ne peut concevoir une liberté dans un État sans une certaine sécurité. Le peuple possède un certain pouvoir car il est en sécurité, le bien commun règne et la force de l'État permet à chacun de contribuer à son bonheur et exerce librement ses désirs. Ainsi, un État fort est ce un État qui protège ses citoyens des menaces extérieurs? Posséder une certaine puissance qui permette aux citoyens de vivre en communauté et de satisfaire à ses besoins contribue t il nécessairement à la liberté du peuple? Être libre et être gouverné par un État puissant va t il forcement de pair? Qui est réellement puissant dans ce genre d'État?

 

 

La force est un moyen de persuasion, matériel ou moral, utilisé dans le but de contrôler autrui. Elle peut être utilisée pour un but noble mais peut aussi être choisie dans le but d’exercer le mal. L’Etat est l’ensemble des institutions qui réagissent et représentent une société. Les représentants en sont le gouvernement. L’Etat peut être démocratique, monarchique ou encore dictatorial. La liberté est l’absence de contraintes, la capacité à agir selon sa volonté. Il existe deux formes de libertés, la liberté civile qui consiste en la capacité de pouvoir faire tout ce que l’o, veut à condition de respecter la liberté des autres et ne pas nuire à autrui, la liberté naturelle, où un individu peut faire tout ce qu’il désire, sans limites et sans se soucier des autres. Dans ce cas, il a tous les droits. Un citoyen est un individu vivant dans une société civilisée lui accordant des droits mais lui immolant aussi des devoirs.

La force disposant l’Etat est-elle alors réellement nécessaire pour la liberté des citoyens ?

Dans un premier temps, nous verrons que la force de l’Etat est nécessaire à la liberté des citoyens, dans un second temps, nous étudierons le fait que cette force n’est pas obligatoirement utile pour la liberté de chacun.

« Aristote, quand à lui, va plus loin car il définit l'Etat comme le monopole de la violence légitime.En effet, on voit mal comment l'Etat pourrait faire régner l'ordre et préserver les droits de chacun s'il n'utilise pas laforce pour neutraliser les délinquants.

*** L'Etat est donc ici, grâce à sa force, le garant des libertés du citoyens.

Néanmoins, nous allons voir que cetteforce n'est pas obligatoirement utile pour la liberté de chacun.

*** Ensuite, nous allons voir que la force de l'Etat n'est pas nécessairement utile pour protéger les droits du citoyen.

En effet, depuis mai 1968, l'Homme s'est vu accorder beaucoup plus de libertés qu'auparavant.

Il s'en trouvedonc obligé d'êtres d'être plus autonome, être capable de s'assumer seul et de faire des choix responsables.

Cetteautonomie lui confère alors plus de liberté et l'intervention directe de l'Etat risquerait uniquement de restreint cetteliberté nouvellement acquise.

Par ailleurs, Jacquard pense qu'aucun Etat ne peut garantir que deux garçons ne tomberont pas en même tempsamoureux de la même fille.

Il en résultera alors au moins un malheureux.

L'Etat peut simplement garantir qu'il nemettra pas d'obstacles d'obstacle à la liberté de la poursuite du bonheur individuel.On peut donc observer ici que même si l'Etat intervient avec la force, la femme convoitée à la liberté de choisirl'homme qu'elle désire.

En conséquence, l'Etat ici n'est d'aucune utilité pour la liberté des citoyens dans cettesituation.

A l'inverse de Hobbes, Rousseau critique le pacte social de Hobbes car il estime qu'aucun homme n'a le droit derenoncer à sa liberté car c'est inacceptable d'un point de vue moral parce que c'est renoncer à sa dignité d'homme,ses droits, ses devoirs.

De plus, on ne peut décider pour les générations futures, cela dépasse les lois de lapaternité.

La force de l'Etat telle que la décrit Hobbes est une entrave à la liberté des citoyens.

De plus, Kant appuie la thèse de Rousseau car il critique l'Etat paternaliste qui considère les hommes commeirresponsables, incapables de prendre de bonnes décisions pour leur bien être.

Selon lui, c'est contraire à la liberté,c'est le pire des despotismes.

Beccaria (18 ème) quand à lui est en désaccord avec l'idée d'Aristote car d'un autre côté, l'emploi de la force estproblématique car cela va à l'encontre et peut même isoler les droits fondamentaux.En effet, i ; pense que la force peut mener à certaines dérives même si on peut en voir une utilité au départ.

Ildénonce notamment l'usage de la torture.On peut donc observer ici que non seulement la force de l'Etat n'est pas nécessaire à la liberté des citoyens maisque en plus elle peut être extrêmement néfaste pour celle –ci.

En effet, pour appuyer cette dernière idée, on peut citer les Etats dictatoriaux tel que certains pays d'Asiecomme la Chine où la force de l'Etat est actuellement tellement employée que les libertés ne sont plus protégées parl'Etat mais censurées.

*** A la lumière de cette étude, nous avons pu remarquer que, sous certains aspects, l'emploi de sa force par l'Etatpeut se trouver être nécessaire pour la liberté des citoyens, mais que sous un autre point de vue, celle-ci peut serévéler être totalement inutile, voire néfaste pour les libertés ?Nous pourrions maintenant étudier si l'Etat peut garantir ou non le droit au bonheur.. »

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