Peut-on admettre que c’est la mort qui confère du sens à notre existence ?
Publié le 03/01/2020
Extrait du document
- Or c’est par ces pratiques et qualités que l’homme confirme sa séparation du milieu naturel (cf. Hegel) et, donc, qu’il existe authentiquement. La conscience de la mort fournit ainsi le cadre à l’intérieur duquel l’action humaine se déploie (à l’échelle de l’histoire aussi bien que d’une vie) pour donner à l’homme une définition de l’existence — pour lui permettre de faire surgir du sens.
[Conclusion]
L’homme est « être-pour-la-mort », affirment Nietzsche et Heidegger. Cela signifie, non que la mort rend vaine toute entreprise, mais au contraire qu’elle seule permet de donner aux entreprises humaines leur juste mesure. C’est parce que la mort est toujours à l’horizon que l’existence de l’homme est une pratique au terme (toujours relatif) de laquelle l’humanité se manifeste par son auto production.
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