Peut-on accepter l'idée de progrès et celle d'une fin de l'histoire ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Merleau-Ponty, penser que le
progrès n'est pas nécessaire. On
constate bien des progrès dans
les sciences et les techniques,
mais cela signifie-t-il
perfectionnement universel ? «
L'homme ne relève pas d'une
nature biologique qui rendrait
compte de ses actes, et il n'est
pas davantage le fruit d'une
nature spirituelle qui
garantirait le développement des
vertus intellectuelles et
morales contrairement à
l'humanisme traditionnel. Le
progrès n'est pas fatal, il
n'est pas nécessaire. »• Ce qui ressort des différents
points appréhendés ici est la
chose suivante : d'un côté, il y
a progrès, mais l'homme est
l'instrument de l'histoire ou
soumis à un nouveau culte ; de
l'autre, le progrès n'est pas
fatal, le sens est incertain,
tout est risque, mais l'homme
est libre.Nietzsche pensait que l'histoire
est une pourvoyeuse de valeurs
mortes : « La conscience
historique nourrit le sentiment
de culpabilité, maladie
incurable, qui interdit la santé
et la création. » (H. Lefebvre,
La Fin de l'Histoire.) On peut
dépasser cette vision nihiliste
de l'histoire en pariant sur une
fin de l'histoire telle que la
pensait déjà Kant :
l'amélioration est possible
grâce à l'éducation, elle n'est
pas certaine. Ainsi, on peut
accepter l'idée de progrès et
donc de fin de l'histoire si
cela signifie « la fin de
l'oppression [.
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