Perceptions et illusions
Publié le 06/03/2023
Extrait du document
«
Perception et illusion
-l’existence des choses en dehors de la pensée et de la sensation.
Il doute sur tout : afin de tomber sur une affirmation où la vérité paraitra si
évidente qu’il ne pourra la remettre en cause : établir un contraste avec ce qui
est douteux ou pas.
La croyance du monde extérieur est susceptible de se transformer en doute=
« je pense »
« je suis »= sujet irréductible, expression certain et péremptoire
Descartes entendait partir de là pour prouver l’existence de Dieu : ce Dieu dont
la vraie nature est d’être un Dieu vérace.
A la clarté et à la distinction de nos
idées, se distingue la vérité.
Si nous mentons, Dieu nous a fait trompeur.
Comme nous avons une idée claire de l’étendue il y a donc bien un substrat réel,
hors de l’entendement (la rexexstensa) (à la fin Descartes retrouve le monde
extérieur)
Si Descartes a pu soupçonner le monde extérieur, ce n’est que de manière
provisoire.
Dans le cadre d’un grand mouvement…indubitable ??
Descartes n’est pas sceptique, il ne s’installe pas dans le doute : il en sort.
Il
n’est pas solipsiste (= qui pense qu’il n’y a que lui qui existe)
Mais pour arriver au cogito : il a dû nourrir son doute.
Pour arriver à son cogito,
tournure hyperbolique : Descartes a du forgé quelques arguments pour remettre
en cause la foi spontanée de la réalité du monde extérieur.
Argument du malin génie : remettre en cause notre adhésion aux évidences
mathématiques= la confiance que nous accordons à nos idées claires et
distinctes.
L’argument du rêve repose sur une évidence : en rêvant, nombre d’images…= au
réveil nous savons que ces images ne sont pas représentées par les objets
qu’elles représentent : réveil= expérience interne et purement privée, il en va de
même lorsque nous sommes à l’état vigile.
Est-ce que nous ne serions pas isolés
de nos représentations et d’atteindre une vérité extérieure véritable.
Un jour,
nous nous apercevons que ce que nous représentons éveillé n’est qu’un songe.
Argument qui introduit une question : à l’état éveillé, nous faisons également
l’expérience d’images mentales : visions psychiques (songer à sa grand-mère)
mais personne n’est trompé par l’image élaboré.
Ces rêveries éveillées ne nous
trompent pas, nous savons qu’elles sont irréelles, car elles sont de nature
fondamentalement différente de nos perceptions.
Pour cela, on ne se laisse pas
tromper par ces images mentales.
Mais quand nous dormons, nous fabriquons aussi des images, des images
oniriques.
Et pourtant, on se laisse prendre au piège, dans ce cas-là, on a le
sentiment que nous ne rêvons et que nous n’imaginons pas.
Comment
saisissons-nous ces images, ces images mentales, oniriques voire l’image
physique.
Ce nous permettra d’interroger notre façon de nous rapporter nos
fabriques de l’esprit, où se situe la frontière entre la représentation du monde et
la vérité illusoire.
1.
Les images physiques et leur perception : qu’est ce qu’une image dans le
monde matériel
- On peut la définir selon plusieurs caractères :
- Une image est une chose qui possède une structure de renvoie, comme
n’importe quelle signe.
- L’image indique, comme partie catégorique de signe, à cette propriété
d’indiquer quelque chose d’autres qu’elle-même ou que lui-même
- Citation Denis, peintre symboliste du XVIII : la peinture est une surface
plane recouverte de couleur en un certain ordre assemblé.
- Définition insuffisante du potrait : fonction représentative du portrait=
vise à mettre en lumière quelque chose qui n’est pas strictement soi
- 2ème ascpect : portrait avec une certaine ressemblance, une
ressemblance qui n’est pas le fruit du hasard.
- Intention à l’œuvre= cherche à rendre ressemblant l’esquisse qu’il
déssinait sur la toile, soit encore parce qu’il y aurait un mécanisme
causal à l’œuvre, par exemple lorsqu’on une ombre ou un reflet dans
l’eau.
- Rendre raison cette ressemblance, que cette ressemblance soit
dépendante d’une intention ou d’une causalité naturelle
- Perception de l’image tend à laisser de côté son caractère construit ou
dérivé
- On passe de la représentation à la chose représentée : « tiens c’est
Pierre » et non « tiens c’est une image de Piere »= nous oublions que
c’est une image, nous sommes saisit par la chose représentée
- « se rappelait qu’un tableau avant d’être un tableau, une femme nue,
ou une quelconque anecdote, se souvenir que le tableau est une
surface plane »
- Alors même qu’on insiste sur la matérialité du tableau, on est sensible
au fait que les spectateurs traversent cette surface plane pour aller
directement à l’objet montré.
Le regard ne s’arrête pas à la surface :
c’est la chose représentée qui va être appréhendée comme l’unité, le
magma du tableau.
- Pourtant nous faisons bien la différence entre Pierre du tableau et
Pierre de la vie réelle : nous ne sommes pas dupes
- Mais alors comment savons nous qu’Olympia peinte par Mané, n’est
pas Olympia en chair et en os
-
-
-
-
Premier argument de Platon : c’est parce que ce qui est montré dans
l’image est tjr déficient, de pauvreté qui contraste avec la suffisance
que le modèle a représenté à l’image : « le cratyle, Platon »
Argument du cratyle : différence entre le double et la copie/ Le double
comme copie ne peut....
»
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