Penser à ma mort, est-ce pour vivre ou pour mourir ?
Publié le 10/10/2011
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CORRIGE
PLAN DÉTAILLÉ
• Introduction. Diversité des propos philosophiques sur la mort.
Quelle est la fonction de la pensée de la mort ? = introduction d'une alternative.
«
tiques philosophiques qui opposent la vie et la mort, notamment
en faisant de la vie un passage, une simple aventure temporelle sans valeur au regard d'un domaine de référence (éternité chré
tienne ou même essences éternelles de Platon).
- Le dualisme platonicien et «l'exercice de mort» comme
préparation à la« vraie vie».
La mort n'est rien, si elle me permet
d'accéder à l'essentiel et d'abandonner une condition mutilée, déchue, et aveuglante (cf.
Platon : Apologie de Socrate et Phédon).
- La pensée de la mort, comme prise de conscience de la véritable condition de l'homme, doit tourner ma vie vers l'essen
tiel, et m'inciter à abandonner les conduites de divertissement
(cf.
Pascal).
• Troisième partie : la pensée de ma mort comme préparation i la mort.
-Pour les Stoïciens, la maitrise de soi est un art de vivre,
mais aussi une manière d'apprendre à mourir; Montaigne leur fait écho lorsqu'il évoque la mort (Essais, 1, 20 et Ill, 12 et 13).
La mort vient parachever un processus déjà entamé, puisque
l'homme ne fait que faiblir à partir d'un moment déterminé de
son existence.
- Mais
la mort comme expérience peut-elle être anticipée ?
N'y a-t-il pas une différence radicale entre ma mort, que je ne saurais décrire ni caractériser concrètement, et la mort «en troi
sième personne», anonyme pour moi ? (cf.
Jankélévitch : La mort).
Epicure radicalise cette perspective en écrivant en subs
tance :ou bien nous sommes.
et la mort n'est pas; ou bien nous
ne sommes
plus, et la mort est ...
Dans les deux cas, il n'y a pas
d'expérience
réelle possible de la mort .
• Quatrième partie: La critique de l'opposition de la vie et de la
mort.
- La mort n'est pas séparable de la vie.
Elle est un des
aspects du devenir, qu'il faut accepter comme tel : processus
contradictoire de création et de destruction, d'individuation et de
retour
au chaos, etc.
(cf.
Nietzsche : la Volonté de puissance et Ainsi parlait Zarathoustra) .
-Comment répondre à la fois à l'inquiétude de la mort et à la compréhension de la totalité constituée par l'univers et ses lois?
Spinoza montre que la pensée de la mort, « passion triste ».
est le
signe d'un accomplissement trop partiel de l'être.
«L'homme libre» ne pense pas à la mort: il n'a pas le sentiment que la vie.
»
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