Pense-t-on ce qu'on veut ?
Publié le 05/03/2022
Extrait du document
«
Pense-t-on ce qu'on veut ?
Nous avons tous une vague idée de ce qu’étaient les jeunesses Hitlériennes, un programme
pour les jeunes garçons vivant en Allemagne sous le régime d’Adolf Hitler.
Il visait à former
la jeunesse, afin qu’ils deviennent de “bons” Nazis plus tard, pour en faire des soldats
loyaux.
Ces jeunes enfants avaient entre 14 et 18 ans.
Ce programme servait à endoctriner la
jeunesse.
Les garçons dans celui - ci n’avaient pas de libre arbitre et ne pensaient pas par
eux même, ils étaient éduqués pour tous penser de la même manière, et obéir aux ordres.
Leurs pensées n’étaient donc pas les leurs.
Le fait de penser est le fait de former des idées, de concevoir par l'esprit, tandis que le fait de
vouloir désigne avoir la ferme intention, le souhait, le désir de quelque chose.
Le terme « on
» a ici plusieurs sens.
Le premier désigne les lecteurs de cette question, de façon à ce que
quand on lise la question, on se sente visé par ce premier « on » cependant, le second peut
désigner à la fois la même personne que le premier, ou bien alors désigner un « on » général,
quelqu’un qui voudrait que nous pensions d’une façon particulière.
Une réponse à cette
question pourrait être « Oui, je pense ce que je veux », ou « oui on pense ce qu’on veut »,
mais une autre pourrait être « oui, je pense ce qu’on veut que je pense ».
La pensée est-elle une chose personnelle, ou vient-elle de notre entourage, de notre
éducation ? On se demandera dans un premier temps si nous pensons ce que l’on désire
penser d’un point de vue personnel, avant de se demander si la pensée ne serait pas une
chose malléable.
La pensée est une chose qui pourrait paraître subjective, être le fruit de l’esprit d’une
personne, les idées propres à une personne en elle-même.
C’est une chose qui peut paraître
personnelle, imperturbable, et unique à chacun.
En effet, on est conscient des choses qu’on
fait, des choses auxquelles on pense, mais dire que c’est nous même qui voulons penser ces
choses n’est pas possible.
Penser à courir dans une situation de peur est une pensée
personnelle, que l’on se fait seul, mais causée par ce sentiment de peur.
On ne voulait pas
avoir peur, mais cette situation soudaine a causé l’effroi en nous, et par cela l’envie de
s’enfuir.
Penser à manger quand on a faim, est une pensée causée par la faim, et ainsi de
suite.
La plupart des réflexions que l’on se fait à nous même ne sont pas des choses que l’on.
»
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