pb: Peut-on critiquer l’idée d’inconscient ?

« Dissertation philo : pb: Peut-on critiquer l’idée d’inconscient ? INTRODUCTION : « C’est comme si je savais tout sans le savoir » dit une patiente du psychanalyste Freud.

Il semble à première vue que chacun dispose d’un inconscient.

Par définition l’inconscient est une entité présente dans le psychisme humain qui cohabite avec la conscience.

Sa présence peut expliquer que parfois nous agissons sans connaitre l’origine de nos motivations.

Par exemple, le fait de développer une phobie sans savoir pourquoi elle nous tétanise. Pourtant, des oppositions peuvent subvenir avec l’idée de l’inconscience.

Par exemple avec la théorie de Popper qui refuse cette idée car pour lui l’inconscient n’est qu’une pseudo-science.

Par exemple le fait de contester des observations cliniques soit suffisant pour prouver l’ineffiacité d’un vaccin. Peut-on alors critiquer l’idée d’inconscient ? nous nous pencherons tout d’abord sur l’origine de l’idée d’inconscient, ensuite nous nous intéresserons aux objections envers cette idée.

Puis nous interrogerons en quoi l’inconscient limite ou améloire notre liberté et notre connaissance de soi. DEVELOPPEMENT : L’apparition de l’inconscience est apparu quand les philosophes se sont interrogés sur notre conscience.

Par « conscience » on entend ici la faculté réflexive de l’esprit humain à pouvoir faire retour sur soi-même. Cette idée d’inconscient vient de multiples théories.

L’une de ces théories vient du philosophe Descartes.

Pour lui, une pensée qui est présente est consciente d’elle-même, les pensées passées sont conservées sous forme de souvenirs.

Ces souvenirs sont des pensées inconscientes qui vont redevenir conscientes lorsque l’on va voir ou entendre des choses en relation avec ce souvenir.

Il met en avant également que les pensées passées sont oubliées.

Ce sont donc pour lui des pensées inconscientes qui ne peuvent redevenir conscientes mais qui laissent des traces (des vestiges dans le corps).

Par exemple, le fait d’oublier d’avoir été violé est impossible car le corps réagit de façon inconsciente notamment par le refus de nouveaux rapports sexuels.. Ensuite nous avons le point de vue de la première topique du psychisme de Freud.

Tout comme Descartes pour lui une pensée présente est consciente d’elle, ce qu’il appelle la qualité de conscience présente chez l’homme.

Il qualifie d’’inconscient descriptif l’ensemble des pensées inconscientes qui peuvent redevenir conscientes.

Il qualifie également d’inconscient dynamique le fait que des pensées restent inconscientes pour toujours.

Ainsi , je peux être allée dans un parc d’attraction durant mon enfance et en avoir aucun souvenir, alors là je serai dans l’inconscient dynamique. Enfin Freud nous propose une deuxième topique de l’inconscient.

Pour le psychnaliste, l’esprit se divise en trois instances, le « ça » qui correspond à l’inconscient, le « moi » et le « surmoi » qui correspondent à l’intériorisation de tous les interdits parentaux et sociaux.

Le « moi » est l’instance d’adaptation du psychisme entre l’idéal du Surmoi et la pression du ça.

Par exemple le fait de vouloir se marier avec son frère est un interdit (le surmoi) qui va être réprimandé par le « ça » qui nous « dit » que dans notre société on ne se marie pas avec un parent(cette idée inconsciente qui est fondamentale). Mais cette idée d’inconscient n’est pas approuvée par tout le monde.

Par « ne pas approuvée » on entend que les théories soient contestées et réfutées. D’abord il y a une remise en question des deux topiques de Freud par Sartre.

Sartre a fondé tout son principe sur le fait que l’homme est libre et responsable.

Comme Freud a démontré que l’homme est animé par des pulsions qu’il ne peut maitriser, et bien cette idée est totalement contraire à celle de Sartre.

Sartre va toujours associer l’idée d’inconscient à de la mauvaise foi, invoqué l’inconscient est une façon de se trouver des excuses.

Ainsi pour lui avoir le vertige n’est qu’une excuse pour ne pas faire quelque chose dont nous n’avons pas envie De plus ce refus d’inconscient a été renforcé par la critique d’Alain.

Pour lui une volonté libre ne peut que s’exprimer librement, il suspecte toutes pensées qui tend à vouloir diminuer cette volonté de vouloir rapprocher l’homme de l’animal.

Donc pour Alain l’inconscient est acceptable si on en fait.... »