PASCAL: un homme à sa fenêtre (commentaire des Pensées)
Publié le 27/11/2011
Extrait du document
«
est toujours là et ne change pas, l’amour peut disparaitre.
Par exemple dans cet extrait il utilise le
prétexte d’une maladie pouvait ternir ou tuer la beauté sans pour autant que la personne et donc le
moi ne meurt.
Il se rend compte que l ’amour peut exister grâce à des caractéristiques physiques
notamment et non pas seulement grâce au moi.
Il comprend ainsi que notre personne ou notre
nous ne peux jamais être complètement aimé et que le moi physique n’existe pas.
D’ailleurs, Pascal
avanc e dans le deuxième paragraphe que c onsidérer son être indépendamment de ses qualités c'est
donc se considérer non comme tout (concrètement) mais en partie (abstraitement) .
Alors l’amour
est abstrait.
Pourtant il nous dit dis la phrase suivante que cela serait impossible et même injuste car
soulignons que ranger ce moi dans une case en lui donnant une définition est impossible , Pascal le
démontre lui -même, et que le moi est ce qui fait que nous sommes une personne différente des
autres.
Or le corps et l'âme abstraits de leurs qu alités n'ont rien d'individuels.
C’est donc dans cet
exemple que Pascal reprend la première thèse, que l’amour humain n’individu alise en aucun cas les
personnes .
Le fait d’être aimé n’isole pas la personne de la masse des humains On se rend aussi
compte que le moi que les humains définissent entre eux n’existe pas, il est unique et diffère de
chaque homme.
Dans le deuxième paragraphe, après avoir précédemment abordé les caractéristiques et les
qualité s physique s, Pascal aborde l’envers des hommes : leurs qualités morales .
Par une élimination
successive de caractéristiques de l’humain, Pascal en arrive a de demander : M’aime -t -on moi ? Il
nous explique que nos caractère s comme la mémoire, le jugement, l’intelligence sont instables et
ép hémères, ils peuvent changer, ou alors augmenter ou régresser.
Nous retrouvons ici un
présupposé , serait-il toujours le mêmes malgré le fait d’être fou ou amnésique ? Pascal entrevoit ici
la mouvance du soit, son caractère insaisissable qui pourrait nous faire penser que le moi n’est pas.
De plus, c es qualités ne peuvent pas fonder un amour véritable, c'est -à -dire durable.
Pour aimer
quelqu'un de manière authentique, il faudrait l'aimer pour son essence ; or, le m oi d'autrui est
inconnaissable et peut changer au fur et à mesure que le temps passe, en fonction des événements
qui arrivent .
Une personne murie plus elle vieillit, les préférences de jeunes adultes ne sont pas les
mêmes que lorsqu’on est sénior par exemple.
Mais justement, si on peut perdre certa ines de nos qualités, quelles soit physiques ou morales, sans
se perdre nous même, ou se trouve donc notre moi ?
Pascal pensait au départ que notr e moi se trouvait dans notre âme ; mais lorsqu’il aborde les
qualités qui nous pouvons avoir, il se demande si justement notre moi ne se trouverait pas dans
notre corps puisque nos caractéristiques proviennent de notre cerveau, ou ce sont nos gestes et
notre façon d’agir qui nous caractérise.
Pourtant Pascal arrive vite à la conclusion que notre moi ne
se trouve n i dans notre âme ni dans notre corps puisque le moi n’est pas périssable, contrairement
au notre corps mais aussi à notre âme qui peuvent se modifié au cours du temps.
Nous retrouvons
donc ici dans cette phrase : « On n’aime donc jamais personne mais seule ment des qualités » la
deuxième thèse de Pascal et à sa conclusion final, on ne nous aime pas pour notre moi mais
seulement ce qui nous définit ; nos caractéristiques physiques et morales.
Dans cet extrait des Pensés, on remarque quand même que Blaise Pa scal et surprenant.
Dans
le dernier paragraphe il baisse totalement les armes et termine sur un échec en défendant la
superficialité du monde.
En effet, selon Freud, le moi, qui dans la seconde topique constitue.
»
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