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PASCAL: un homme à sa fenêtre (commentaire des Pensées)

Publié le 27/11/2011

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Dans les Pensées, publié en 1670, Blaise Pascal s’intéresse au moi et à tous ce qui l’entour et tous les liens qu’il en résulte. A cette même époque, Descartes place la personne au milieu de toutes les réflexions et avance qu’il est impossible de douter de notre existence ; dans cet extrait ci Blaise Pascal s’interroge sur la nature du moi et de la personne à travers une réflexion sur l’amour et l’objet. Il essaye dans ce texte de donner une définition du moi en commençant par une simple phrase : Qu’est-ce que le moi ? Pascal commence donc ici par traiter le moi lorsqu’il est inconnu et vue depuis un autre moi, une autre personne, puis il dérive ensuite sur la place qu’a le moi dans l’amour puis dans l’objet : le corps. Pascal procède selon une méthode par élimination successive et montre que la personne est définie par des qualités avant tout. Ce texte souligne donc deux thèses : que l’amour humain n’individu pas une personne ou encore un objet mais aussi qu’on ne peut aimer les moi, mais qu’on aime plutôt des qualités. 

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« est toujours là et ne change pas, l’amour peut disparaitre.

Par exemple dans cet extrait il utilise le prétexte d’une maladie pouvait ternir ou tuer la beauté sans pour autant que la personne et donc le moi ne meurt.

Il se rend compte que l ’amour peut exister grâce à des caractéristiques physiques notamment et non pas seulement grâce au moi.

Il comprend ainsi que notre personne ou notre nous ne peux jamais être complètement aimé et que le moi physique n’existe pas.

D’ailleurs, Pascal avanc e dans le deuxième paragraphe que c onsidérer son être indépendamment de ses qualités c'est donc se considérer non comme tout (concrètement) mais en partie (abstraitement) .

Alors l’amour est abstrait.

Pourtant il nous dit dis la phrase suivante que cela serait impossible et même injuste car soulignons que ranger ce moi dans une case en lui donnant une définition est impossible , Pascal le démontre lui -même, et que le moi est ce qui fait que nous sommes une personne différente des autres.

Or le corps et l'âme abstraits de leurs qu alités n'ont rien d'individuels.

C’est donc dans cet exemple que Pascal reprend la première thèse, que l’amour humain n’individu alise en aucun cas les personnes .

Le fait d’être aimé n’isole pas la personne de la masse des humains On se rend aussi compte que le moi que les humains définissent entre eux n’existe pas, il est unique et diffère de chaque homme.

Dans le deuxième paragraphe, après avoir précédemment abordé les caractéristiques et les qualité s physique s, Pascal aborde l’envers des hommes : leurs qualités morales .

Par une élimination successive de caractéristiques de l’humain, Pascal en arrive a de demander : M’aime -t -on moi ? Il nous explique que nos caractère s comme la mémoire, le jugement, l’intelligence sont instables et ép hémères, ils peuvent changer, ou alors augmenter ou régresser.

Nous retrouvons ici un présupposé , serait-il toujours le mêmes malgré le fait d’être fou ou amnésique ? Pascal entrevoit ici la mouvance du soit, son caractère insaisissable qui pourrait nous faire penser que le moi n’est pas.

De plus, c es qualités ne peuvent pas fonder un amour véritable, c'est -à -dire durable.

Pour aimer quelqu'un de manière authentique, il faudrait l'aimer pour son essence ; or, le m oi d'autrui est inconnaissable et peut changer au fur et à mesure que le temps passe, en fonction des événements qui arrivent .

Une personne murie plus elle vieillit, les préférences de jeunes adultes ne sont pas les mêmes que lorsqu’on est sénior par exemple.

Mais justement, si on peut perdre certa ines de nos qualités, quelles soit physiques ou morales, sans se perdre nous même, ou se trouve donc notre moi ? Pascal pensait au départ que notr e moi se trouvait dans notre âme ; mais lorsqu’il aborde les qualités qui nous pouvons avoir, il se demande si justement notre moi ne se trouverait pas dans notre corps puisque nos caractéristiques proviennent de notre cerveau, ou ce sont nos gestes et notre façon d’agir qui nous caractérise.

Pourtant Pascal arrive vite à la conclusion que notre moi ne se trouve n i dans notre âme ni dans notre corps puisque le moi n’est pas périssable, contrairement au notre corps mais aussi à notre âme qui peuvent se modifié au cours du temps.

Nous retrouvons donc ici dans cette phrase : « On n’aime donc jamais personne mais seule ment des qualités » la deuxième thèse de Pascal et à sa conclusion final, on ne nous aime pas pour notre moi mais seulement ce qui nous définit ; nos caractéristiques physiques et morales.

Dans cet extrait des Pensés, on remarque quand même que Blaise Pa scal et surprenant.

Dans le dernier paragraphe il baisse totalement les armes et termine sur un échec en défendant la superficialité du monde.

En effet, selon Freud, le moi, qui dans la seconde topique constitue. »

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