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PASCAL, Préface pour le Traité du vide

Publié le 16/12/2012

Extrait du document

pascal

 

Expliquez le texte suivant

 

« N’est-ce pas indignement traiter la raison de l’homme que de la mettre en parallèle avec l’instinct des animaux, puisqu’on ôte la principale différence, qui consiste en ce que les effets du raisonnement augmentent sans cesse, au lieu que l’instinct demeure toujours dans un état égal ? Les ruches des abeilles étaient aussi bien mesurées il y a mille ans qu’aujourd’hui, et chacune d’elles forment cet hexagone aussi exactement la première fois que la dernière. Il en est de même de tout ce que les animaux produisent par ce mouvement occulte. La nature les instruit à mesure que la nécessité les presse ; mais cette science fragile se perd avec les besoins qu’ils en ont : comme ils la reçoivent sans étude, ils n’ont pas le bonheur de la conserver ; et toutes les fois qu’elle leur est donnée, elle leur est nouvelle, puisque, la nature n’ayant pour objet que de maintenir les animaux dans un ordre de perfection bornée, elle leur inspire cette science nécessaire, toujours égale, de peur qu’ils ne tombent dans le dépérissement, et ne permet pas qu’ils y ajoutent, de peur qu’ils ne passent les limites qu’elle leur a prescrites. Il n’en est pas de même de l’homme, qui n’est produit que pour l’infinité. Il est dans l’ignorance au premier âge de sa vie ; mais il s’instruit sans cesse dans son progrès : car il tire avantage non seulement de sa propre expérience, mais encore de celle de ses prédécesseurs, parce qu’il garde toujours dans sa mémoire les connaissances qu’il s’est une fois acquises, et que celles des anciens lui sont toujours présentes dans les livres qu’ils en ont laissés. Et comme il conserve ces connaissances, il peut aussi les augmenter facilement. «

 

PASCAL, Préface pour le Traité du vide, 1663.

 

 

 

 

La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.

 

Ce texte de pascal a pour objectif de persuader le lecteur sur la supériorité indéniable de l’homme .En effet pascal dénonce qu’il est impossible d’établir une comparaison entre instinct animal et raison humaine, tant elles sont différentes sur de nombreux aspects.                                                                                                   Suite à la lecture de ce texte, deux question se posent alors ; Comment pascal exprime t-il sa vision de l’être humain comme un être doué d’une intelligence supérieur et a part ? Cependant, la faculté de raisonnement de l’homme ne le mènera t’il pas  à sa perte ?                                                                                                            Dans un premier temps nous examinerons la distinction en raisonnement humain et instinct animal puis, par la suite nous analyserons comment Blaise Pascal montre t-il que l’espèce humaine est une espèce a part. Enfin nous réfléchirons sur la question suivante, la faculté de raisonnement  de l’homme ne le mènera  t’elle pas sa perte ?

 

pascal

« considéraient que les animaux pouvait éprouver des sentiments et par conséquents étaient doués de raison.

Cependant la théorie de Descartes contestera, que les animaux puissent avoir de comportements qui constituent l’expression de pensée s.

\ De ce fait Pascal affirme qu’il existerait des différences inco ntestables entre la réflexion des êtres humains et des animaux.

En effet Il nous expose que, les êtres humain sont dotés d’une capacité de raisonnement supérieur a celle des animaux.

On constate ceci à l’aide de la phrase « N’est -ce pas indignement traite r la raison de l’homme que de la mettre en parallèle avec l’instinct des animaux, ».

En prenant comme exemple les abeilles, Il explique que l’instinct est une caractéristique rigide n’évoluant pas.

« L’hexagone » rappelle l’exactitude reproduction de cha cune d’alvéoles dont est constituée une ruche.

Ceci fait référence à la théorie de Descartes qui suppose ; que l’animal serais préprogrammé, en quelque sorte «un animal robot » autant dans ses actions que dans la communication.

Ainsi, par un mouvement in conscient, les animaux reproduiraient la même action qu’avaient déjà effectuée leurs ancêtres auparavant.

« Cette science » que les animaux reçoivent, est innée, de ce fait ils «la reçoivent sans étude », n’ayant que pour unique but la survie de l’espèc e.

A l’opposé des animaux l’homme est doué d’un libre arbitre et reste seul maitre de ses choix.

Il a développer la capacité de ce transformer sous l’influence d’autrui et de sa propre expérience , c’est la perfectib ilité humaine .

L’espèce humaine est une espèce à part.

\ Effectivement, a la naissance l’être humain est dému nit de toute protection physiologique contrairement aux autres animaux qui quand a eux sont munit d’atout physique tel que : griffes dents acérer, fourrure...

.

Pour palier a ce désavantage l’homme a du développer un autre moyen de protection, son espri t, sa faculté de raisonnement.

C’est cette spécificité qui lui a permit de créer des choses qui n’existaient pas a l’état naturel.

Comme l’explique Blaise Pascal, la perfectibilité de l’homme ainsi que sa capacité de transmission du savoir le distingue des autres espèces.

\ Ce qui fait également sa spécificité est sa faculté à communiquer avec ses semblables le contenu de ses pensés et ainsi donnant la possibilité d’échanger, de transmettre, son expérience son savoir afin de s’améliorer perpétuellement.

Cela est du a sa plasticité humaine qui la richesse de l’inventivité et la complexité du langage humain.

Les espèces animales quand a elles n’ont pas de langage a proprement parler mais font usages de signaux instinctifs primaire te p rédéterminé.

Le langage est donc bien, le propre de l’homme.

On peut. »

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