PASCAL, Pensées, Liasses II à VIII
Publié le 21/03/2012
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Programme : 7 liasses, classées et pourvues d’un titre du 2ème « Vanité «jusqu’au 8ème « Divertissement «. Longueurs variables (« Ennui « : seult 3 frg, « Vanité « : 38 frgm). Les frg eux-mêmes st de longueur variable.
Peut-on repérer un ordre dans la partie au programme ?
Liasse II : « Vanité « : étude de la nature humaine : anthropologie pascalienne. L’homme se repaît d’apparences, de chimères, de mensonges.
III : « Misère « : Une fois les plaisirs de la comédie sociale dissipés, l’homme se retrouve en proie à une profonde misère morale, dont les manifestations sont variées et la source unique.
IV : « L’ennui « : une des conséquences les plus cruelles de la misère ; il envahit celui qui a pris conscience de son néant.

«
→ portrait accablant de la condition humaine.
La raison, que la philosophie grecque assurait
différencier l’homme des animaux, est une faculté dérisoire et humiliée.
La folie est générale.
L’h se
croit maître du monde, à tort.
Son seul moyen d’échapper à sa condition est d’accepter la grâce donnée
par Dieu.
11 (voir conférence de Belin) apparente légèreté de ce frg inaugural, qui ne semble pas répondre aux
exigences du sujet austère et élevé que vise l’entreprise de BP.
Frg qui introduit l’idée de disparité ds
le jugement de 2 objets pourtant semblables, et esquisse un thème capital : la quête impossible d’une
perspective exacte ; le jugement humain manque de finesse.
Ns entrons dc de plain-pied ds le motif de
la vanité, la vacuité et l’inanité du jugement humain.
Rire à la vue d’objets qui, considérés séparément,
ne st pas ridicules, c’est manifester une contradiction qui sera explorée ds la liasse « Contrariétés ».
12 : Les vrais chrétiens doivent obéir aux folies du monde (attrait du monde pr des valeurs vaines),
auxquelles Dieu a voulu les asservir.
Il faut se conformer aux conventions qui régissent notre société,
avant une libération promise et assurée (liberatur).
Respectueux en apparence sans jms être dupe
(« non pas qu’ils respectent les folies »), le chrétien sait que l’ordre du monde n’est qu’une folie qui
sera supplantée lors de l’avènement du règne de Dieu.
Dieu a condamné ts les h, y compris ses fidèles,
à entrer ds un ordre trompeur avt leur libération.
13-18 : mise en évidence de la bizarrerie de la cond° humaine
notes préparatoires pr certains frg : ne st compréhensibles que par rapport à d’autres frg : complexité
de la lecture (18 à rapprocher de 47) intratextualité.
En même tps intertextualité : 13 à rapprocher de Montaigne et de Plutarque : entretien permanent avec
d’autres auteurs, d’autres époques.
Le texte se forme à partir de la superposition de plusieurs voix.
Ces frg illustrent diverses facettes de la vanité : le caractère éphémère des puissants (13), la sottise des
conventions (17,18) ou des dissensions (16 ; voir aussi Belin)
→ la condition humaine ne peut se fonder sur quoi que ce soit de juste ou de permanent (19)
19-22 : vacuité des sciences lorsqu’il s’agit de s’élever vers la vérité
Thème essentiel : les limites du savoir humain qd il s’agit de trouver la vérité, « vanité des sciences »
(21) car elles ne portent que sur la « connaissance des choses extérieures » : domaine fort limité, or le
savoir réside essentiellement ds « la science des m œurs » : l’intérieur de l’h constitue le sujet essentiel
du savoir.
20 : réhabilitation du minuscule, BP ns invite à repenser les notions de grdeur et de petitesse (voir
Belin) ; impuissance des hommes au regard d’une créature en apparence insignifiante.
19, 22 : difficulté à trouver la juste perspective, entre le « trop » et le « pas assez ».
Dégradation de la
faculté de juger, réduite à voguer entre deux extrêmes, réduite à fonctionner par approximations (22) :
l’ho est totalement impuissant qd il s’agit de penser son espace intérieur.
On retrouve l’idée du « trop » et du « pas assez » en 35 et 38 ; impossibilité de trouver un point de
justesse
23-24 : le respect et la terreur inspirés par les monarques ne résultent que d’une mise en scène fortifiée
par la coutume.
Nvelle manifestation de la faiblesse du jugement humain : la puissance royale (= la périphrase initiale)
n’existe que par la faiblesse de ceux qui la respectent ; le pvr est une imposture, éblouissement visuel
qui impose le respect.
Notion de « coutume » qui sert de fondement à la puissance.
25-27 : La nature de l’homme est marquée du sceau de la faiblesse
Elle ne peut connaître ni stabilité ni progrès.
Ds ces 3 frg, 3 approches différentes pr la même idée : incohérence de l’homme.
Images frappantes :
fièvre (25), maladie (26).
Ds un espace privé de sens et de valeur, ttes les opinions deviennent
équivalentes (27)
28-30 : les préséances st artificielles ms nécessaires, elles définissent la société : rapport de force..
»
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