Devoir de Philosophie

PARTIE II : L’HUMANITE EN QUESTION CHAPITRE 2 : HISTOIRE ET VIOLENCE

Publié le 19/01/2023

Extrait du document

« PARTIE II : L’HUMANITE EN QUESTION CHAPITRE 2 : HISTOIRE ET VIOLENCE A- Analyse des notions 1- Donnez les sens du mot « histoire ». 2- En quoi l’homme est-il un être historique ? Pourquoi est-ce à propos de l’homme qu’on parle d’histoire ? 3- Qu’est-ce que la «violence» ? Quels types de violence peut-on différencier ? 4- Quelle place la violence occupe-t-elle dans l’histoire de l’homme? B- Problèmes philosophiques 1- Prenez connaissance des documents suivants : a- Texte de Freud « L’homme n’est point cet être débonnaire, au cœur assoiffé d’amour, dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque, mais un être au contraire qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d’agressivité.

Pour lui, par conséquent, le prochain n’est pas seulement un auxiliaire et un objet sexuel possibles, mais aussi un objet de tentation.

L’homme est en effet tenté de satisfaire son besoin d’agression aux dépens de son prochain, d’exploiter son travail sans dédommagements, de l’utiliser sexuellement sans son consentement, de s’approprier ses biens, de l’humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer.

Homo homini lupus : qui aurait le courage, en face de tous les enseignements de la vie et de l’histoire, de s’inscrire en faux contre cet adage ? Cette tendance à l’agression, que nous pouvons déceler en nous-mêmes et dont nous supposons à bon droit l’existence chez autrui, constitue le facteur principal de perturbation dans nos rapports avec notre prochain ; c’est elle qui impose à la civilisation tant d’efforts.

Par suite de cette hostilité primaire qui dresse les hommes les uns contre les autres, la société civilisée est constamment menacée de ruine.

» Freud, Malaise dans la civilisation, 1929. b- Les instruments de torture au Moyen-âge Le Moyen Âge est sans doute l'une des périodes les plus sombres de l’histoire de l'humanité.

Des ravages de la peste noire aux grandes famines en passant par les guerres incessantes, l’ère de la chevalerie n'était pas de tout repos.

Pourtant, rien de cette époque n’est peut-être plus effroyable que les tortures infligées à ceux que l'on estimait devoir punir. 1.

La fourche de l’hérétique Ce terrible petit objet était utilisé au temps des inquisitions.

Une fois installée au cou du prisonnier enchaîné, cette petite fourche à double extrémité empêchait celui-ci de s’endormir sous peine de lui enfourcher le sternum et la gorge. 2.

La cure par l’eau Cette torture moyenâgeuse consistait à forcer une personne à boire d’énormes quantités d’eau.

Attachée, nez bouché et bouche ouverte de force, la victime ingérait des litres et des litres d’eau.

La mort s’en suivait la majorité du temps, causée par l’éclatement de l’estomac. 3.

La cage en fer Cette méthode de torture consistait à placer la victime dans une cage en fer très étroite, prenant souvent la forme approximative du corps humain.

Suspendue dans les airs, le captif était laissé là jusqu’à son décès, causé par la soif ou les corbeaux. 4.

L'empalement Réputée pour avoir été la torture favorite du prince Vlad III, l’empalement consistait à asseoir une personne sur l’extrémité d’un tronc pointu.

La gravité se chargeait de tranquillement et douloureusement empaler le supplicié jusqu’à ce que mort s’en suive. 5.

L'araignée espagnole Cet instrument de torture était réservé aux femmes adultères.

La pince aux griffes acérées était chauffée à blanc, pour ensuite facilement percer la peau et arracher le ou les seins de la malheureuse. 6.

La manivelle intestinale La manivelle intestinale était surtout utilisée comme technique de torture d’interrogatoire.

Après avoir ouvert en partie le ventre de la victime, on lui attachait un bout de son intestin au crochet de la manivelle.

Celle-ci s’occupait ensuite de retirer les boyaux et les entrailles du questionné. c- Texte de Hegel Le spectacle accablant de la folie des hommes telle qu'elle se manifeste tout au long de l'histoire ne doit pas nous tromper.

Derrière le désordre, derrière la violence et le chaos apparent, la raison poursuit son œuvre, comme une taupe creusant discrètement sa galerie à l'abri des regards: « Le plus noble et le plus beau nous fut arraché par l'histoire : les passions humaines l'ont ruiné.

Tout semble voué à la disparition, rien ne demeure.

Tous les voyageurs ont éprouvé cette mélancolie.

Qui a vu les ruines de Carthage, de Palmyre, Persépolis, Rome sans réfléchir sur la caducité des empires et des hommes, sans porter le deuil de cette vie passée puissante et riche ? Ce n'est pas, comme devant la tombe des êtres qui nous furent chers, un deuil qui s'attarde aux pertes personnelles et à la caducité des fins particulières : c'est le deuil désintéressé de la ruine d'une vie humaine brillante.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles