Parlant de Boileau, M. Kléber Haedens écrit : « Un Parisien casanier au sourire aigu, rompant avec les ennuyeux, pourchassant les ridicules, écrasant les médiocres, a guidé notre littérature au sommet de son royaume. Tout écrivain libre et fier a Boileau pour complice. Et si nous n'emportons pas ses oeuvres lorsque nous allons rêver sous les arbres, nous savons qu'il s'est battu pour la comédie la plus humaine et qu'il a protégé la naissance des poèmes tragiques les plus purs. Boileau
Publié le 10/02/2011
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Notes C'est un fait que les longs énoncés déroutent les élèves. La plupart d'entre eux. découpant les phrases une à une, les étudient chacune séparément et morcèlent ainsi le jugement de l'auteur en une poussière d'affirmations isolées sans lien entre elles. Mauvaise méthode, contre laquelle il convient de les mettre d'abord en garde. La première chose à faire est de dégager du texte de l'écrivain l'idée maîtresse, autour de laquelle le développement s'organisera.
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- Dans Qu’est-ce que la littérature , Jean-Paul SARTRE écrit que la poésie ne se sert pas des mots de la même manière que la prose : « Et même, elle ne s’en sert pas du tout ; je dirais plutôt qu’elle les sert… Le poète s’est retiré d’un seul coup du langage instrument ; il a choisi une fois pour toutes l’attitude poétique qui considère les mots comme des choses et non comme des signes. » Vous commenterez ce jugement de SARTRE et analyserez, en vous appuyant sur des exemples précis, ce
- Un critique écrit: « La littérature n'a pas pour vocation de se mêler des débats politiques ou sociaux. À vouloir jouer ce rôle, elle se pervertit et ne parvient même pas à être efficace ». Ce jugement vous paraît-il fondé ? Vous appuierez votre réflexion sur le corpus proposé, les textes et oeuvres que vous avez étudiés et sur vos lectures personnelles.
- Partagez-vous le jugement suivant de Flaubert (1853) : «Nous nous étonnons des bonshommes du siècle de Louis XIV, mais ils n'étaient pas des hommes d'énorme génie ; on n'a aucun de ces ébahissements, en les lisant, qui vous fassent croire en eux à une nature plus qu'humaine, comme à la lecture d'Homère, de Rabelais, de Shakespeare surtout, non ! Mais quelle conscience ! Comme ils se sont efforcés de trouver pour leurs pensées les expressions justes ! Quel travail ! Quelles natures ! Co
- Apprécier ce jugement de Flaubert en l'appliquant particulièrement à l'œuvre de Boileau : Nous nous étonnons des hommes du siècle de Louis XIV; mais ils n'étaient pas des hommes d'énorme génie. On n'a aucun de ces ébahissements, en les lisant, qui vous fasse croire en eux à une nature plus qu'humaine comme à la lecture d'Homère, de Rabelais, de Shakespeare surtout; non! Mais quelle conscience! Comme ils se sont efforcés de trouver pour leur pensée les expressions justes ! Quel travail
- Racine, au dire de son fils, avait soumis sa tragédie d'Alexandre au jugement de Corneille : celui-ci dit à l'auteur qu'il avait un grand talent pour la poésie, mais qu'il n'en avait pas pour le théâtre. Sainte-Beuve, dans son zèle romantique, formule un jugement semblable : « Si Racine fut dramatique de son temps, c'est que son temps n'était qu'à cette mesure du dramatique. Est-ce vouloir le renverser que de déclarer qu'on préfère chez lui la poésie pure au drame et qu'on est tenté de