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On n'arrête pas le progrès ?

Publié le 28/03/2005

Extrait du document

·         On comprend alors que le progrès ne peut pas être le seul critère d'évaluation de l'humanité :  il s'agit alors d'entamer une réflexion sur les propres oeuvres scientifiques et techniques de l'homme afin qu'on puisse le contrôler. ·         Le contrôle du progrès passe donc par une analyse éthique et morale de ce qu'il implique. On peut penser, et développer, l'exemple du clonage humain et des conséquences qu'il implique, on peut penser au problème du choix des embryons qui pourrait conduire à l'eugénisme, etc. ·         On voit donc que par une réflexion sur les progrès en train de se faire, on peut arriver à en contrôler les éventuels débordement, dépravation. D'ailleurs, il faut remarquer qu'en science, ou en médecine, on sait faire bien plus de choses qu'on ne peut en faire. Il y a donc un décalage entre l'évolution technique et l'évolution éthique et morale de l'humanité.   III)             Qu'est-ce encore qu'un tel progrès ?   ·         Il s'agit là d'une vraie question : qu'est-ce donc qu'un tel progrès si on est obligé de le contrôler pour prévenir « ses effets pervers » ? ·         Le progrès dans un domaine (et l'exemple le plus probant est bien celui de la science et des techniques) n'est pas source de progrès dans tous les domaines (on vient de le voir) Peut-on donc réellement parler de progrès en tant que tel s'il fait avancer l'homme d'un côté et régresser de l'autre ? ·         Prenons l'exemple du clonage : est-ce encore un véritable progrès étant donné tous les problèmes éthiques qu'ils supposent ?

La notion clé du sujet est bien celle de progrès, notion qu’il va falloir longuement interroger. Peut-on, en droit, rester sur une telle conception du progrès ? L’homme est-il condamné à progresser ? (dimension de fatalité) Et tout progrès dans un domaine, technique en l’occurrence,  est-il source d’avancée dans les autres domaines de la vie humaine ?

® Qu’est ce que le progrès ? suppose déjà la question d’un Existe-t-il un quelconque progrès ?

« Problématique : La notion clé du sujet est bien celle de progrès, notion qu'il va falloir longuement interroger.

Peut-on, en droit,rester sur une telle conception du progrès ? L'homme est-il condamné à progresser ? (dimension de fatalité) Et toutprogrès dans un domaine, technique en l'occurrence, est-il source d'avancée dans les autres domaines de la viehumaine ?® Qu'est ce que le progrès ? suppose déjà la question d'un Existe-t-il un quelconque progrès ? Plan : I) On arrête pas le progrès, il existe indépendamment de notre volonté · Si on reprend la conception rousseauiste de la notion de perfectibilité, alors il est vrai qu'on voit difficilement comment on pourrait « arrêter le progrès ».cf.

Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes.

Ce qui fait qu'un hommeest un homme c'est précisément sa capacité de se perfectionner sans arrêt.

Or on comprend alorsque cette non maîtrise du progrès semble s'inscrire dans la condition de l'homme elle-même. La faculté de se perfectionner, à l'aide des circonstances, développesuccessivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dansl'espèce que dans l'individu, au lieu qu'un animal est au bout dequelques mois ce qu'il sera toute sa vie, et son espèce au bout de milleans ce qu'elle était la première année de ces mille ans.

Pourquoil'homme seul est-il sujet de devenir imbécile ? N'est-ce point qu'ilretourne ainsi dans son état primitif, et que, tandis que la bête, qui n'arien acquis et qui n'a rien non plus à perdre, reste toujours avec soninstinct, l'homme, reperdant par la vieillesse ou d'autres accidents toutce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir, retombe ainsi plus basque la bête même ? L'homme naturel est capable de progresser, de se perfectionner.

C'est mêmece qui va lui permettre de développer des techniques, et d'inventer lasociété, quittant ainsi l'état de nature.

De ce fait, Rousseau va souligner, à lasuite du texte cité, que c'est précisément cette perfectibilité qui pourrait êtrela cause de tous les malheurs de l'homme. Problématique. Qu'est-ce qui distingue l'homme de l'animal ? Tandis que l'animal est figé dansune conduite totalement instinctuelle, l'homme, lui, est capable de se perfectionner, en utilisant son environnement à son profit.

Ce qui le prouve, c'est que l'homme peut régresser, alorsque 'animal ne le peut pas. Enjeux. On trouve ici la distinction essentielle entre l'homme et l'animal, qui du même coup permet de comprendrel'opposition entre nature et culture.

Parce qu'il est capable de progresser, de s'améliorer lui-même, et pas seulementde comprendre des choses nouvelles, l'homme est de loin supérieur à l'animal.

Mais encore lui faut-il savoir utiliser cedon : la guerre comme la médecine sont des fruits de cette perfectibilité. éléments d'explication Dans le Discours sur l'inégalité, Rousseau fait l'hypothèse d'un état de nature dans lequel l'homme aurait vécu avantl'institution de la société.

Cette hypothèse doit lui permettre de mieux comprendre l'état présent, celui de l'hommecivilisé et malheureux.L'homme naturel selon Rousseau est presque un animal : « un animal moins fort que les uns, moins agile que lesautres, mais à tout prendre organisé le plus avantageusement de tous ».

Il n'est pourtant pas totalement un animal: s'il l'était, on ne comprendrait pas qu'il ait pu devenir ce que nous voyons.

Quelle différence y a-t-il donc entre lesbêtes et nous ?Traditionnellement, les philosophes répondent que l'homme est intelligent, qu'il a une raison, bref qu'il a une natureplus « riche » que celle de l'animal.

Rousseau ne se contente pas de cette perspective qui sous-estime l'influencedes causes externes.

Il soutient même que « tout animal a des idées puisqu'il a des sens », et qu' « il combine sesidées jusqu'à un certain point ».Il est par ailleurs possible que l'homme n'ait « aucun instinct qui lui appartienne », ce qui lui permettrait des'approprier tous ceux des animaux.

Mais cette question est discutée.

Elle prépare, cependant, l'introduction de lanotion île perfectibilité, finalement caractéristique incontestable- île l'homme.

En mettant en avant ce concept de. »

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