« On m'opposera cet axiome reçu parmi les philosophes : qu'il n'est rien dans l'âme qui ne vienne des sens ; mais il faut excepter l'âme même et ses affections |...|. » Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, 1704. Commentez
Publié le 09/02/2010
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- « Or l'âme renferme l'être, la substance, l'un, le même, la cause, la perception, le raisonnement, et quantité d'autres notions, que les sens ne sauraient donner. » Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, 1704. Commentez.
- « Il faut considérer que nous pensons à quantités de choses à la fois, mais nous ne prenons garde qu'aux pensées qui sont les plus distinguées : et la chose ne saurait aller autrement, car, si nous prenions garde à tout, il faudrait penser avec attention à une infinité de choses en même temps, que nous sentons toutes et qui font impression sur nos sens. » Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, 1704. Commentez.
- « [...] Il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c'est-à-dire des changements dans l'âme même, dont nous ne nous apercevons pas, parce que les impressions sont, ou trop petites et en trop grand nombre, ou trop unies [...]. » Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain, 1704. Commentez.
- D'ailleurs il y a mille marque qui font juger qu'il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c'est à dire des changements dans l'âme même, dont nous ne nous apercevons pas ... Leibniz, Nouveaux essais sur l'entendement humain, Delagrave, page 129. Commentez cette citation.
- Leibniz - Nouveaux essais sur l'entendement humain, préface : les sens.