On admet généralement que la raison est susceptible, au moins dans certains cas, de triompher des passions. Comment, cela est-il psychologiquement explicable et quel genre de réalité psychologique faut-il, pour le comprendre, attribuer, d’une part à la raison et de l’autre aux passions ?
Publié le 16/10/2016
Extrait du document
Alors que nous sommes coupables si nous laissons se développer en nous une passion, nous le sommes encore si nous la gardons en nous. En effet, si à l'état de crise nous sommes incapables de la dominer et de juger sainement nos actes, il n’en est pas de même entre ces crises : le remords éprouvé parfois en est la preuve.
Nous rendant alors compte de notre pouvoir et de notre responsabilité, il appartient toujours à la raison et à la volonté de nous remettre adroitement et fortement dans le droit chemin.
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- On admet généralement que la raison est susceptible, au moins dans certains cas, de triompher des passions. Comment cela est-il psychologiquement explicable et quel genre de réalité psychologique faut-il, pour le comprendre, attribuer, d'une part à la raison et de l'autre aux passions ?
- Friedrich NIETZSCHE / Humain, trop humain. (1878-1879) / OEuvres I / Robert Laffont -Bouquins 1990 « Calomnie. -Si l'on trouve la trace d'une suspicion vraiment infamante, il ne faut jamais en chercher la source chez ses ennemis loyaux et simples ; car, si ceux-ci inventaient sur notre compte une pareille chose, étant nos ennemis, ils ne trouveraient pas créance. Mais ceux à qui nous avons été le plus utiles pendant un certain temps et qui, pour une raison quelconque, peuvent être secr
- La santé est un état physique et psychologique de la personne humaine, dont la préservation est la raison d'être de l'hygiène de vie que l'on observe et de la médecine, dispensatrice des soins que l'on sollicite en cas de maladie.
- Schopenhauer, extrait de l'Art d'avoir toujours raison. « La vanité innée, particulièrement irritable en ce qui concerne les facultés intellectuelles, ne veut pas accepter que notre affirmation se révèle fausse, ni que celle de l'adversaire soit juste. Par conséquent, chacun devrait simplement s'efforcer de n'exprimer que des jugements justes, ce qui devrait inciter à penser d'abord et à parler ensuite. Mais chez la plupart des hommes, la vanité innée s'accompagne d'un besoin de bavard
- « Chacun cherchera donc généralement à faire triompher sa proposition, même lorsqu'elle lui paraît fausse ou douteuse. » Schopenhauer, L'Ait d'avoir toujours raison, 1864 (posthume). Commentez.