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Occurrence du mot "acte" dans l'oeuvre de Descartes

Publié le 30/06/2010

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descartes

 

Règles pour la direction de l'esprit, Règle troisième.

 ce qui n'empêche pas que les vérités de la révélation ne soient les plus certaines de toutes nos connaissances, car la foi qui les fonde est, comme dans tout ce qui est obscur, un acte non de l'esprit, mais de la volonté, et si elle a dans l'intelligence humaine un fondement quelconque, c'est par l'une des deux voies dont j'ai parlé qu'on peut et qu'on doit le trouver, ainsi que je le montrerai peut-être quelque jour avec plus de détails.

  Règles pour la direction de l'esprit, Règle neuvième.

Après avoir exposé les deux opérations de l'intelligence, l'intuition et la déduction, les seules qui puissent nous conduire à la connaissance, nous continuons d'expliquer, dans cette règle et dans la suivante, par quels moyens nous pouvons devenir plus habiles à produire ces actes, et en même temps à cultiver les deux principales facultés de notre esprit, savoir la perspicacité, en envisageant distinctement chaque chose, et la sagacité, en déduisant habilement les choses l'une de l'autre.

 de même celui qui, par un seul acte de la pensée, veut atteindre plusieurs objets à la fois a l'esprit confus.

 En effet, c'est par un acte toujours distinct et toujours semblable qu'ils comprennent chaque vérité une fois qu'ils y sont parvenus ;

  Règles pour la direction de l'esprit, Règle douzième.

 Mais n'est-ce pas paraître proférer des paroles magiques, qui ont une vertu cachée et passent la portée de l'esprit humain, que de dire que le mouvement (la chose la mieux connue de chacun) est l'acte d'une puissance, en tant que puissance ?

  LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE VII, Des lois de la nature de ce nouveau monde.

 le mouvement est l'acte d'un Etre en puissance, en tant qu'il est en puissance, ne sont pas plus clairs, pour être français).

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Quatrième.

Et enfin je ne dois pas aussi me plaindre, de ce que Dieu concourt avec moi pour former les actes de cette volonté, c'est-à-dire les jugements dans lesquels je me trompe, parce que ces actes-là sont entièrement vrais, et absolument bons, en tant qu'ils dépendent de Dieu ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX PREMIERES OBJECTIONS.

 Etre, dit-il, objectivement dans l'entendement, c'est terminer à la façon d'un objet l'acte de l'entendement, ce qui n'est qu'une dénomination extérieure, et qui n'ajoute rien de réel à la chose, etc.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS.

 auquel sens tout ce monde peut aussi être appelé un être de raison divine, c'est-à-dire un être créé par un simple acte de l'entendement divin.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION SECONDE, SUR LA SECONDE MEDITATION.

Monsieur Descartes donc prend la chose intelligente et l'intellection, qui en est l'acte, pour une même chose ;

 Néanmoins tous les philosophes distinguent le sujet de ses facultés et de ses actes, c'est-à-dire de ses propriétés et de ses essences, car c'est autre chose que la chose même qui est, et autre chose que son essence il se peut donc faire qu'une chose qui pense soit le sujet de l'esprit, de la raison, ou de l'entendement, et partant que ce soit quelque chose de corporel, dont le contraire est pris, ou avancé, et n'est pas prouvé.

 Certes, ce n'est point d'autre chose, que de ce que nous ne pouvons concevoir aucun acte sans son sujet, comme la pensée sans une chose qui pense, la science sans une chose qui sache, et la promenade sans une chose qui se promène.

 car les sujets de tous les actes semblent être seulement entendus sous une raison corporelle, ou sous une raison de matière, comme il a lui-même montré un peu après par l'exemple de la cire, laquelle, quoique sa couleur, sa dureté, sa figure, et tous ses autres actes soient changés, est toujours conçue être la même chose, c'est-à-dire la même matière sujette à tous ces changements.

 

descartes

« chose qui pense, parce que la chose qui pense n'est pas un rien, mais c'est sans aucune raison, et contre toutebonne logique, et même contre la façon ordinaire de parler, qu'il ajoute que de là il semble suivre qu'une chose quipense est quelque chose de corporel ; car les sujets de tous les actes sont bien à la vérité entendus comme étant des substances (ou, si vous voulez,comme des matières, à savoir des matières métaphysiques), mais non pas pour cela comme des corps. Il est certain que la pensée ne peut pas être sans une chose qui pense, et en général aucun accident ou aucunacte ne peut être sans une substance de laquelle il soit l'acte. Mais, d'autant que nous ne connaissons pas la substance immédiatement par elle-même, mais seulement parcequ'elle est le sujet de quelques actes, il est fort convenable à la raison, et l'usage même le requiert, que nousappelions de divers noms ces substances que nous connaissons être les sujets de plusieurs actes ou accidentsentièrement différents, et qu'après cela nous examinions si ces divers noms signifient des choses différentes, ou uneseule et même chose. Or il y a certains actes que nous appelons corporels, comme la grandeur, la figure, le mouvement, et toutes lesautres choses qui ne peuvent être conçues sans une extension locale, et nous appelons du nom de corps lasubstance en laquelle ils résident ; , parce que tous ces actes conviennent entre eux, en ce qu'ils présupposent l'étendue. En après, il y a d'autres actes que nous appelons intellectuels, comme entendre, vouloir, imaginer, sentir, etc. et la substance en laquelle ils résident, nous disons que c'est une chose qui pense, ou un esprit, ou de quelqueautre nom que nous veuillions l'appeler, pourvu que nous ne la confondions point avec la substance corporelle,d'autant que les actes intellectuels n'ont aucune affinité avec les actes corporels, et que la pensée, qui est laraison commune en laquelle ils conviennent, diffère totalement de l'extension, qui est la raison commune des autres. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION XIIIe. Il est bien vrai qu'affirmer ou nier, soutenir ou réfuter des propositions, ce sont des actes de la volonté ; MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSE A L'AUTRE PARTIE, DE DIEU. et il ne peut y avoir en nous aucune pensée, de laquelle, dans le même moment qu'elle est en nous, nous n'ayonsune actuelle connaissance C'est pourquoi je ne doute point que l'esprit, aussitôt qu'il est infus dans le corps d'unenfant, ne commence à penser, et que dès lors il ne sache qu'il pense, encore qu'il ne se ressouvienne pas après dece qu'il a pensé, parce que les espèces de ses pensées ne demeurent pas empreintes en sa mémoire Mais il fautremarquer que nous avons bien une actuelle connaissance des actes ou des opérations de notre esprit, mais nonpas toujours de ses puissances ou de ses facultés, si ce n'est en puissance ; MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA SECONDE MÉDITATION. Mais moi, venant à prendre garde que le principe par lequel nous sommes nourris est entièrement distingué de celuipar lequel nous pensons, j'ai dit que le nom d'âme, quand il est pris conjointement pour l'un et pour l'autre, estéquivoque, et que pour le prendre précisément pour cet acte premier, ou cette forme principale de l'homme, il doitêtre seulement entendu de ce principe par lequel nous pensons : car il est certain qu'il est de nul usage lorsqu'il s'agit de former des actes d'une pure intellection, mais seulementquand il est question de sentir ou d'imaginer quelque chose ; Correspondance, année 1630, A Monsieur *** (ISAAC BEECKMAN), 17 octobre 163O. Ne serait-il pas plus sûr d'en avoir des témoins, ou d'en certifier la vérité par des actes publics et authentiques ? Correspondance, année 1637, AU R.

P.

MERSENNE.

REPONSE AUX OBJECTIONS DE Monsieur DE FERMAT, 3 décembre 1637.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 5 octobre 1637.). Vous me mandez qu'un de vos amis, qui a vu la Dioptrique, y trouve quelque chose à objecter, et premièrement qu'ildoute si l'inclination au mouvement doit suivre les mêmes lois que le mouvement, puisqu'il y a autant de différencede l'un à l'autre que de la puissance à l'acte. Comme en effet on ne peut douter avec raison que les lois que suit le mouvement, qui est l'acte, comme il dit lui-même, ne s'observent aussi par l'inclination à se mouvoir, qui est la puissance de cet acte : car bien qu'il ne soit pas toujours vrai que ce qui a été en la puissance soit en l'acte, il est néanmoins du toutimpossible, qu'il y ait quelque chose en l'acte, qui n'ait pas été en la puissance.. »

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