Objection de Hobbes à Descartes sur la deuxième des six Méditations Métaphysiques: « De la nature de l'esprit humain. »
Publié le 30/08/2012
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Selon Descartes, sur le plan de la connaissance, il y a une distinction entre l'âme et le corps. L'âme est la chose pensant alors que le corps est la substance étendue ainsi, leur nature et leurs fonctions sont différentes. L'âme a donc une nature spirituelle et elle peut penser sans le corps alors que le corps lui est comme une machine et ne pense pas. Descartes réfute qu'il y a aucun rapport entre la promenade et la pensée puisque la promenade est une action et elle n'est jamais prise pour autre chose alors que la pensée peut avoir plusieurs sens. Il ne soutient pas que l'acte et l'intelligence soit une même chose. La pensée ne peut pas être sans une chose qui pense, cependant les images que l'on percoit des choses matérielles doivent avoir une cause distincte de nous. Afin de ne pas faire douter aux autres que la pensée et le corps soit séparé, il a employé des mots abstraits comme matière et corps. Descartes s'exprime en disant que les sujets des facultés sont des substances ou des matières, mais qu'ils ne sont pas des corps...
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- Descartes contre Hobbes: objection sur la deuxième des six Méditations Métaphysiques, « De la nature de l'esprit humain. »
- Je remarque outre cela que cette vertu d'imaginer qui est en moi, en tant qu'elle diffère de la puissance de concevoir, n'est en aucune sorte nécessaire à ma nature ou à mon essence, c'est à dire à l'essence de mon esprit. Descartes, Méditations métaphysiques, Belin, page 232. Commentez cette citation.
- La nature m'enseigne aussi par ces sentiments de douleur, de faim, de soif etc, que je ne suis pas seulement logé dans mon corps ainsi qu'un pilote en son navire, mais, outre cela, que je lui suis conjoint très étroitement, et tellement confondu et mêlé que je compose comme un seul tout avec lui. Descartes, Méditations métaphysiques, VIè. Commentez cette citation.
- ... cette proposition: je suis, j'existe est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce ou que je la conçois en mon esprit Descartes, Méditations métaphysiques, Méditation seconde. Commentez cette citation.
- « Il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition : Je suis, j'existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit. » Descartes, Méditations métaphysiques, 1641. Commentez cette citation.