OBEIR, EST-CE RENONCER A SA LIBERTE ?
Publié le 05/03/2012
Extrait du document


«
« sert » son maître puisqu'il lui est quasiment impossible de « désobéir ».
Dans un autre cas de
figure, l'élève qui « obéit » à son professeur, ne le « sert » pas, ici la volonté de l'élève est
contrainte dans le but de devenir libre.
Lorsque notre jugement n'est pas totalement clair, il est très
important d'obéir à des « maîtres » qui sont plus savants et qui ont plus d'expérience que nous.
Étant enfant, nous ne saisissons pas toujours le sens de certains dangers, interdits ou limites que
nos parents ou professeurs nous imposent, ce n'est que beaucoup plus tard que nous finissons
par comprendre que cela était dans notre propre intérêt.
En devenant adulte, ce sont les lois qui
s'ajoutent ou se substituent aux interdits de nos parents.
Se soumettre à la loi n'est pas la même chose que se soumettre à autrui : lorsque je
me soumets à la loi, je ne me soumets à personne, donc je reste libre.
Lorsque l'on obéit à la loi
c'est dans l'intérêt commun, tous les hommes doivent obéir à la loi afin de préserver la liberté de
chacun.
Dans ce cas de figure, nous n'obéissons pas à une seule personne mais à des règles
établies par tout une communauté et auxquelles cette communauté se soumet.
Il n'y a donc plus
de hiérarchie entre les hommes, nous sommes tous logés à la même enseigne, à savoir obéir à la
loi.
Ceci permet à chacun d'entre nous de rester libre tout en obéissant.
Si les hommes ne
respectent pas la loi, nous vivrons alors dans un monde totalement anarchique dans lequel seuls
les plus forts auraient le pouvoir sur les autres.
C'est au contraire en respectant la loi qu'on peut être libre : la loi en effet garantit ma
liberté en empêchant le règne de la loi du plus fort.
La loi a été établi dans l'intérêt de chacun
d'entre nous, c'est grâce à elle que l'on est libre de penser, avoir des loisirs, choisir nos études,
notre métier etc...
.
Sans la loi, il n'y aurait que le plus fort d'entre nous qui déciderait pour tous les
autres et dans ce cas là nous serions alors vraiment privés de notre liberté.
On a pu le voir dans
les récentes révolutions arabes dans le monde, le peuple en avait assez d'être privé de libertés
individuelles à cause des dictatures et surtout des dictateurs en place dans ces pays.
Il s'agissait
vraiment de la loi du plus fort, à savoir le dictateur, c'est pourquoi ces peuples réclament
aujourd’hui la démocratie dans leurs pays, afin que des lois soient établies pour respecter la liberté
de chacun.
Ils sont prêts à obéir aux lois établies pour et par la communauté, l'obéissance est
donc totalement compatible avec le principe de liberté dans ce cas.
Conclusion :
Obéir ce n'est pas forcément renoncer à sa liberté, d'ailleurs il ne pourrait y avoir de liberté sans la
loi.
Il est vrai que le fait d'obéir par contrainte ou sous la menace d'une personne, est une privation
de liberté.
Cependant il y a certaines règles ou limites que l'on se doit de respecter pour préserver notre
liberté car ces règles sont la source même de cette liberté..
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