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n'y a t-il de vérités que scientifique ?

Publié le 27/10/2012

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PHILOSOPHIE Sujet : N'y a-t-il de vérités que scientifiques ? La vérité consiste à savoir si nous parlons vrai, si nous jugeons vrai. Il s'agit alors de savoir discerner le vrai du faux. Il n'y a alors que des vérités scientifiques dans la mesure où ces vérités reposent sur des preuves expérimentales. Cependant, toutes les vérités ne sont pas observables ou expérimentales. Dès lors, n'existe-t-il que des vérités scientifiques ou existe-t-il des vérités appartenant à d'autres domaines mais tout aussi légitimes ? L'enjeu de la question est alors la légitimité de la vérité ; il s'agit de voir s'il existe d'autres vérités que scientifiques. Tout d'abord, il n'y a des vérités uniquement dans le domaine scientifique. Cette restriction rejoint le scientisme qui prône une attitude où les vérités scientifiques forment un recueil définitif de vérités absolues, sans laisser de place pour les vérités subjectives. Les vérités scientifiques sont, en effet, des vérités objectives dans la mesure où elles reposent sur des preuves. Différents outils interviennent alors pour établir les vérités scientifiques. D'une part, la raison. Celle-ci repose sur notre capacité à émettre des concepts, à les relier entre eux, à les agencer an propositions, à les faire dériver en raisonnement grâce aux outils logiques du langage pour aboutir à des jugements. D'autre part, les preuves. Il y a tout d'abord les preuves expérimentales qui suivent les étapes établies par Claude Bernard : dans un premier temps le savant se base sur des observations puis il établit une hypothèse, c'est-à-dire, une explication rationnelle basée sur l'observation des faits qui peut aller aussi loin que l'imagination du savant, ici au sens de découverte, le permet. Enfin, la dernière &e...

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« La vérité consiste à savoir si nous parlons vrai, si nous jugeons vrai.

Il s’agit alors de savoir discerner le vrai du faux.

Il n’y a alors que des vérités scientifiques dans la mesure où ces vérités reposent sur des preuves expérimentales.

Cependant, toutes les vérités ne sont pas observables ou expérimentales.

Dès lors, n’existe-t-il que des vérités scientifiques ou existe-t- il des vérités appartenant à d’autres domaines mais tout aussi légitimes ? L’enjeu de la question est alors la légitimité de la vérité ; il s’agit de voir s’il existe d’autres vérités que scientifiques.

Tout d’abord, il n’y a des vérités uniquement dans le domaine scientifique.

Cette restriction rejoint le scientisme qui prône une attitude où les vérités scientifiques forment un recueil définitif de vérités absolues, sans laisser de place pour les vérités subjectives.

Les vérités scientifiques sont, en effet, des vérités objectives dans la mesure où elles reposent sur des preuves.

Différents outils interviennent alors pour établir les vérités scientifiques.

D’une part, la raison.

Celle-ci repose sur notre capacité à émettre des concepts, à les relier entre eux, à les agencer an propositions, à les faire dériver en raisonnement grâce aux outils logiques du langage pour aboutir à des jugements.

D’autre part, les preuves.

Il y a tout d’abord les preuves expérimentales qui suivent les étapes établies par Claude Bernard : dans un premier temps le savant se base sur des observations puis il établit une hypothèse, c’est-à-dire, une explication rationnelle basée sur l’observation des faits qui peut aller aussi loin que l’imagination du savant, ici au sens de découverte, le permet.

Enfin, la dernière étape est l’expérimentation.

Suite à cela, l’hypothèse est confirmée ou infirmée.

Pour les théories qui ne sont pas expérimentales, les preuves reposent sur la falsifiabilité : « une théorie est vraie jusqu’à preuve du contraire » établit par Popper qui, lui, parle de confirmation.

Enfin dans le domaine mathématique, les preuves reposent sur la démonstration.

Ainsi, les vérités scientifiques deviennent autonomes et ne s’expliquent plus grâce à Dieu ; elles vont plus loin que l’interprétation des sens.

Suite à l’expérimentation, les savants aboutissent à des vérités relatives.

Ces vérités ne dépendent pas de notre subjectivité particulière mais de la subjectivité du mode d’investigation, de la subjectivité de l’épistémé d’une époque.

Ainsi « la science est hypothèse à l’infini ; vérifications à l’infini » (Russel).

En effet, au cours des siècles, ces théories peuvent être amenées à être reconceptualisées, voire même à être en rupture avec les nouvelles découvertes.

La science est donc une construction jamais inachevée : elle propose des théories provisoires qui sont amenées à être validées ou 2. »

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