Notre nature nous indique-t-elle ce que nous devons faire ?
Publié le 25/05/2014
Extrait du document
«
quelle que soit sa couleur.
L'essence d'une chose est saisie dans son idée.
Le terme d'animalité est synonyme d'impulsivité, il fait référence à une puissance déchaînée, à un surplus
d'énergie, mais que l'humanité serait parvenue à maîtriser.
Les comportements animaux ne sont pas très
différents du comportement humain : entendre, voir, prendre, chasser, digérer, s'enfuir.
Ce qui les caractérise,
c'est leur indifférence au temps ; un être purement instinctif ne peut rien apprendre, ni rien anticiper.
Mais
l'homme copie la nature pour survivre : comme les oiseaux qui font des nids en hauteur, les humains en ont
construits aussi pour se protéger, la seule différence est que l'oiseau voulait se protéger de ses prédateurs,
alors que l'humain voulait se protégé de l'humain.
C'est une protection naturelle copiée aux animaux.
Si on
compare un bébé homme à un bébé singe, ils suivent une évolution assez proche psychologiquement, jusqu'à
ce que l'enfant humain acquiert le langage grâce à l'éducation.
Toutes nos facultés existent chez les animaux,
conscience de soi, expression, culture, cependant elles restent chez eux à un état embryonnaire.
L'homme est
un animal spécialisé dans la cérébralisation, au même titre que le guépard l'est dans la course de vitesse : on
est chacun champion dans notre catégorie.
Mais le guépard ne nous battra jamais aux échecs, et l'homme se
fera toujours manger par le guépard à la fin de la course.
L'Homme ne devient donc homme que par l'éducation
et ses libertés.
Nous sommes tous libres et égaux en droits, c'est ce que nous dit la DDHC (Déclaration des Droits de l'Homme
et du Citoyen) depuis 1789, soit depuis plus de deux siècles.
Nous naissons alors tous de la même façon.
Ce
qui fait la spécificité de l'Homme, c'est son existence, sa liberté, ce pouvoir de se donner à lui-même, par
lui-même, une essence, c'est la dignité de la liberté.
En ce sens, Bergson dira que l'acte volontaire réagit sur
celui qui veut, être c'est donc se faire.
Sarte refuse l'idée d'une humanité inscrite dans une essence donnée à la
naissance en disant : « Il n'y a pas de déterminisme, l'homme est libre, l'homme est liberté .» Nous sommes
donc responsables de ce que nous sommes, libres de devenir lâches ou héros.
L'Homme ne naît pas homme
mais le devient, comme s'il était son propre créateur.
Dieu aurait alors crée l'Homme à son image avec comme
privilège de devenir ce qu'il fait.
Mais comment la nature peut-elle nous permettre d'agir en nous laissant libre ?
C'est le problème du péché d'Adam et d'Eve : comme se fait-il que la nature humaine soit déterminée à fauter.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Notre nature nous indique-t-elle ce que nous devons faire ?
- La nature nous indique-t-elle ce que nous devons faire ?
- Notre nature nous indique-t-elle ce que nous devons faire ?
- La nature nous indique-t-elle ce que nous devons faire ?
- Notre nature nous indique-t-elle ce que nous devons faire ?