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Notre nature nous indique-t-elle ce que nous devons faire ?

Publié le 25/05/2014

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Le terme nature à deux sens : le premier est le sens de l'environnement, le monde sans l'homme, ce qu'il n'a pas modifié ; le deuxième est la nature au sens de notre essence, de ce qui nous caractérise, comme notre caractère à la naissance, et nos prédéterminations. Le sujet comprend aussi le sens de devoir, synonyme de conscience morale, cette morale prétend se fonder sur la nature ; c'est-à-dire nos tendances spontanées supposées bonnes. La nature devient alors Mère-Nature, sorte de providence bienveillante. On se pose alors la question de savoir si notre nature nous indique vraiment ce que nous devons faire ou ne pas faire ? Dans un premier temps, nous verrons qu'il n'y a en réalité pas de nature humaine, en passant par l'essence et l'animalité, puis dans un second temps que l'homme ne devient homme que parce qu'il est libre et qu'il reçoit une éducation, et pour finir, nous nous intéresserons à la question du devoir. Parler de nature humaine, c'est parler d'une essence universelle de l'homme, c'est dire qu'il existe un certains nombre de caractéristiques communes à tous les hommes sans restriction. C'est donc dire qu'il existe une définition de l'homme qui s'appliquerait à tous et à chacun d'entre eux sans reste. Or, lorsqu'on observe les hommes, ce qu'on voit, ce n'est pas l'identité, ce qu'ils ont de commun, mais des différences, une diversité qui semble ruiner l'idée même d'une nature humaine. Le problème est donc le suivant : d'un côté on parle de nature humaine, d'essence de l'homme et il semble que cette idée d'une définition de ce qu'est l'homme soit légitime parce que rien qui existe ne semble pouvoir ne pas avoir de nature, mais de l'autre, il semble que cette idée soit vaine parce que les différences observables entre les individus sont t...


« quelle que soit sa couleur.

L'essence d'une chose est saisie dans son idée. Le terme d'animalité est synonyme d'impulsivité, il fait référence à une puissance déchaînée, à un surplus d'énergie, mais que l'humanité serait parvenue à maîtriser.

Les comportements animaux ne sont pas très différents du comportement humain : entendre, voir, prendre, chasser, digérer, s'enfuir.

Ce qui les caractérise, c'est leur indifférence au temps ; un être purement instinctif ne peut rien apprendre, ni rien anticiper.

Mais l'homme copie la nature pour survivre : comme les oiseaux qui font des nids en hauteur, les humains en ont construits aussi pour se protéger, la seule différence est que l'oiseau voulait se protéger de ses prédateurs, alors que l'humain voulait se protégé de l'humain.

C'est une protection naturelle copiée aux animaux.

Si on compare un bébé homme à un bébé singe, ils suivent une évolution assez proche psychologiquement, jusqu'à ce que l'enfant humain acquiert le langage grâce à l'éducation.

Toutes nos facultés existent chez les animaux, conscience de soi, expression, culture, cependant elles restent chez eux à un état embryonnaire.

L'homme est un animal spécialisé dans la cérébralisation, au même titre que le guépard l'est dans la course de vitesse : on est chacun champion dans notre catégorie.

Mais le guépard ne nous battra jamais aux échecs, et l'homme se fera toujours manger par le guépard à la fin de la course.

L'Homme ne devient donc homme que par l'éducation et ses libertés.   Nous sommes tous libres et égaux en droits, c'est ce que nous dit la DDHC (Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen) depuis 1789, soit depuis plus de deux siècles.

Nous naissons alors tous de la même façon.

Ce qui fait la spécificité de l'Homme, c'est son existence, sa liberté, ce pouvoir de se donner à lui-même, par lui-même, une essence, c'est la dignité de la liberté.

En ce sens, Bergson dira que l'acte volontaire réagit sur celui qui veut, être c'est donc se faire.

Sarte refuse l'idée d'une humanité inscrite dans une essence donnée à la naissance en disant : « Il n'y a pas de déterminisme, l'homme est libre, l'homme est liberté .» Nous sommes donc responsables de ce que nous sommes, libres de devenir lâches ou héros.

L'Homme ne naît pas homme mais le devient, comme s'il était son propre créateur.

Dieu aurait alors crée l'Homme à son image avec comme privilège de devenir ce qu'il fait.

Mais comment la nature peut-elle nous permettre d'agir en nous laissant libre ? C'est le problème du péché d'Adam et d'Eve : comme se fait-il que la nature humaine soit déterminée à fauter. »

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