Devoir de Philosophie

NOTION ET DIVISION DE LA PHILOSOPHIE DE LA NATURE

Publié le 13/06/2012

Extrait du document

philosophie

b) Rapport de la philosophie de la nature et des sciences. Si les domaines sont distincts, on voit aussi à quel point ils sont étroitement liés entre eux. En effet, il est évident par définition que la Philosophie de la nature ne peut se passer de la connaissance de la nature et que cette connaissance de la nature nous vient, pour une part immense, des sciences expérimentales. Nous dirons donc que la philosophie de la nature dépend matériellement des sciences, en tant que celles-ci lui fournissent une partie de ses matériaux (l'autre partie, la plus importante, étant fournie par les données du sens commun.

philosophie

« constitutifs de chaque corps, quels sont les corps chimiquement simples,- en physique, quels sont les phénomènes par lesquels se manifeste l'énergie physique.

Dans toutes ces investigations, elle cherche à exprimer, par des formules métriques, les relations des phénomènes entre eux, sans se préoccuper ni des essences comme telles, ni des principes premiers des corps.

On voit bien qu'ici l'on peut chercher plus avant et se demander ce qui est nécessairement impliqué dans tout énoncé relatif aux phénomènes du monde matériel, par exemple, qu'est-ce qui fait que le corps est corps (à savoir une chose étendue, affectée de certaines déterminations qualitatives, à la fois divisible et une, etc.), - quelle est la nature de la matière dont le corps est composé, - par quel moyen la matière qui, en elle-même, apparaît indéterminée, se trouve être telle matière défUlie, etc.

Ces questions ne portent plus sur le sensible comme tel et par conséquent échappent complètement au sapoir positif.

Elles concernent l'être même qui se manifeste par les propriétés sensibles, observables et mesurables, que considère la science.

Ici donc, il y a deux domaines (ou points de çue) essentiellement distincts.

b) Rapport de la philosophie de la nature et des sciences.

Si les domaines sont distincts, on voit aussi à quel point ils sont étroitement liés entre eux.

En effet, il est évident par définition que la Philosophie de la nature ne peut se passer de la connais­ sance de la nature et que cette connaissance de la nature nous vient, pour une part immense, des sciences expérimentales.

Nous dirons donc que la philosophie de la nature dépend matériel­ lement des sciences, en tant que celles-ci lui fournissent une partie de ses matériaux (l'autre partie, la plus importante, étant fournie par les données du sens commun (11)1.

Mais elle n'en dépend que matériellement et non formellement, parce que les matériaux scientifiques, n'étant pas élaborés du point de vue de l'être, mais uniquement du point de vue des phénomènes sensibles, n'ont pas par eux-mêmes de signification philoso­ phique et requièrent une interprétation où la philosophie, usant de ses lumières propres, est souveraine.

Il suit de là que la Cosmologie n'est pas en continuité açec les sciences physico-chimiques,- qu'elle pose un problhnc essenticll,ement différent !l!) œlui des S(:iences dt' la nature, et dont ln solution n'est pas à demnnder à l'expérience (t:Hm1·u tiU'dlu st: foJl(lt: sur l'uxpér·ienr,!•), mais à la raison, - en fiu, l{U 'à cu Li Lre Ill ème, elle est indépendante des théories physiques.

282 3.

Philosophie de la nature et Métaphysique.

- On ramène souvent aujourd'hui et depuis KANT la philosophie de la nature à la métaphysique.

Mais il y a là une erreur.

Nous savons (21) que la métaphysique a pour objet l'être au plus haut degré. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles