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Notes de cours: LE BONHEUR

Publié le 27/07/2009

Extrait du document

 
-Comment définir le bonheur ?
 
-Est-il de l’ordre de la chance ou de la conquête ?
 
-Est-il à notre portée ou inaccessible ? L'homme a-t-il été conçu pour le bonheur ?
 
-Le bonheur est-il la fin en soi, ou Souverain Bien ou faut-il dire avec Kant que « la majesté du devoir n’a rien à faire avec la jouissance de la vie « ?
 
-Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ?
 
 
  • 1 approche générale
 • « Tous les hommes, observait Pascal, recherchent d'être heureux, cela est sans exception ; quelques différents moyens qu'ils y emploient, ils tendent tous à ce but. « • Le bonheur se définit comme un état de complète satisfaction qui remplirait toute la conscience. Le problème est de savoir s'il est possible de parvenir à un tel état, et si cet état constitue bien la fin dernière de l'homme. 
  •  2 l'eudémonisme antique
  • Pour la philosophie antique, toute pensée réfléchie et toute action tendent vers un bien, et le souverain bien, celui qui constitue la fin dernière de notre activité, c'est le bonheur. Mais les écoles divergent sur sa définition et les moyens de l'atteindre :  1) Aristote et le bonheur comme exercice de la vertu Pour Aristote, le bonheur est « ce qui se suffit à soi-même, ce qui par soi seul rend la vie souhaitable et complète «. Dès lors « si le propre de l'homme est l'activité de l'âme, en accord complet ou partiel avec la raison, si nous affirmons que cette fonction est propre à la nature de l'homme vertueux... à ces conditions, le bien propre de l'homme est l'activité de l'âme en conformité avec la vertu «. • Le bonheur consiste donc non pas exactement dans la vertu, mais dans la pratique permanente de la vertu, dans l'exercice de la vie raisonnable à quoi la vertu nous dispose. C'est pourquoi « la vie des gens vertueux ne réclame nullement le plaisir comme je ne sais quel accessoire ; le plaisir, elle le trouve en elle-même «.

  
 
 

« Le bonheur L'homme a une double nature : être de sensibilité aspirant à cet état de satis­ faction maximale de ses désirs qu'on nomme le bonheur, il est aussi un être de raison qui sait que ce bonheur ne serait rien s'il l'amenait à nier l'exi­ gence d'une conduite morale : le devoir.

1.

Comment définir le bonheur ? Le bonheur, ce n'est pas simplement être heureux : comme l'écrivait Aristote,. »

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