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Nietzsche le Nihilisme

Publié le 16/04/2022

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nietzsche

« Essayons, par ces quelques lignes, de comprendre et de regrouper (une infime partie) la philosophie nietzschéenne.

Ce concept c'est le nihilisme, pour comprendre ce concept chez Nietzsche, la pire des erreurs serait d'aller regarder la définition dans le dictionnaire.

Car le sens de la définition du dictionnaire nous amnerai dans un paradoxe, un contre sens de la philosophie nietzshéènne.

Et si nous ne comprenons pas le mot, nous ne comprendrons pas la réalité derrière le mot.

Si nous ne comprenons pas la signification du mot nihilisme, nous risquerons de passer à côté du noyau dur de sa critique.

Cette même critique qu'il adresse au monde moderne .Et sa réponse au monde moderne, ne pourra pas être comprise et entendue.

Alors que reproche Nietzsche au monde moderne, au monde européen? -C'est d'être l'héritier de valeurs mortifères.C'est ça que reproche Nietzsche au monde moderne, à l'occident moderne depuis Socrate. Être porteur de valeurs mortifères.

Alors premièrement, c'est de se poser la question: "que recouvre l'adjectif, mortifères"? A quoi rend-t-il dans l'esprit de Nietzsche? Et là on pourrait croire que cela va avec: la guerre, la destruction de la nature, etc... Rappelons que l'Homme est pour tout naturaliste, l'ennemi numéro 1 de la nature.

Mortifère, c'est ce qui amène, ou mène vers la mort.

L'Homme n'amène pas la terre vers la mort, mais la mène.

L'Homme est par nature destructeur, c'est un être qui se complaît dans la violence. De ce fait là, il ne serait pas injustifié, de dire ou de croire que l'occident historiquement est ou a été un agent de mort et de destruction .

Est ce que c'est ça dont parle nietzsche? Non, absolument pas.

Les valeurs mortifères selon Nietzsche, c'est tout le contraire.

Pour lui, c'est notre rejet de la force vital.

Et la force vital, qu'est ce que c'est ? C'est l'énergie qui anime toutes choses vivante, c'est ce qui la pousse à continuer, dans son existence aussi incertaine soit-elle.

Pour ceux qui sont habitués aux écrits philosophiques, on peut distinguer et relever un fil rouge dans plusieurs œuvres.

Une certaine loi qui transcende le temps et les époques.

Que toute chose, qui existe, est animée par une force. Ce fils conceptuel est re-trouvable chez plusieurs philosophes; chez Schopenhauer c'est la volonté, chez Spinoza c'est le conatus, chez Freud c'est la pulsion et chez nietzsche.

Cette force gravitationnelle qui régit le monde et ses intéractions, c'est la volonté de puissance.

Et si l'on comprend cet aspect, de volonté de puissance, on comprend par la même occasion, le nihilisme.

Car le nihilisme, c'est le rejet de la valeur de la volonté de puissance.

C'est vrai que j'entame un sujet bien vaste, et que sa complexité pourrait parfois me dépasser.

Mais commençons par nous représenter une image, un tableau qui nous aidera à voir plus clair. Alors dans ce tableau qui nous on trouve Zeus avec sa cinquantaine de maîtresse, Zeus qui occupait son temps à faire la guerre à son père.

On trouve également, promété qui doit se faire dévorer le foie par un aigle tous les jours car il avait volé le feu sacré aux dieux (pour les hommes).

Sur ce tableau de l'antiquité, on retrouve également les androgynes, ces créatures à la fois mal et femelle, coupées en deux pour avoir défié les dieux.

Et condamnés à rechercher leur moitié manquante, toute leur vie.

Du côté des mortels, nous avons les héros tragiques.

Ces héros tragiques qui subissent la volonté des dieux, qui se déchirent entre devoirs moraux et passions amoureuses.

Qui se suicide de desespoire car la force des passions est trop forte en eux.

Cette fresque que je viens de vous décrire, c'est la fresque de la vie.

C'est la fresque de la force vitale qui s'exprime en nous, et qui décrit notre condition. Une vie remplie de désir, de passions, d'amour, de volupté; de notre finitude qui laisse entrevoir l'être imparfait face aux dieux( être parfait sur le papier).

La vie, ce n'est pas le repos.

La vie c'est le mouvement , par définition, le mouvement.

Et dire que cette fresque , c'est celle de la vie; ce n'est en aucun cas, adopter une position de légitimation.

On ne dit. »

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