Nietzsche : Généalogie de la morale : Première dissertation § 7 en entier
Publié le 18/08/2012
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- Représenter : Et pour accomplir ce dépassement il doit être capable de modifier la réalité en la représentant. L’homme crée un monde de valeur, de représentation, de fiction, d’illusion, mais ce sont des illusions indispensables à la vie (ex : valeurs morales). Il faut vouloir soi-même l’illusion, c’est là le tragique. Poursuite du processus d’illusion = vitale. Mais que faut-il pour que la vraie vie, la vie positive émerge ? Le nihilisme = le processus qui consiste dans la négation progressive des valeurs de vie, et cette négation elle est par exemple la forme de l’interdit moral. La vie s’impose comme interprétation morale du monde. Or cette interprétation morale du monde est une négation de la vie car = une manière de la voir de façon négative, pessimiste. Pour N la vie est- excès en elle-même. Donc l’homme va préférer fiction qui rassure à réalité qui fait peur. Mais deviendra tellement fictif au bout d’un moment que tout s’écroulera. Volonté de puissance = négative (ressentiment, volonté de vengeance). Si la dévaluation intégrale des valeurs était accomplie et que la négativité l’emportait, il n’y aurait plus rien.
«
e) La morale perpétue la victoire des esclaves (l.
Généalogie de la morale = généalogie des valeurs.
Origine de la morale = un certain esprit, déployé par la vengeance, mais vengeance = résultat psy d'un certainmode d'évaluation..
»
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- « Ces formidables bastions que l'organisation sociale a élevés pour se protéger contre les vieux instincts de liberté [...] ont réussi à faire se retourner tous les instincts de l'homme sauvage, libre et vagabond - contre l'homme lui-même. » Nietzsche, La Généalogie de la morale, 1887. Commentez.