Nietzsche contre l'ego cogito
Publié le 06/03/2022
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«
EXPOSE PHILO :
I) Présentation du texte:
"Une pensée se présente quand elle veut et non pas quand je
veux" écrit Nietszche dans le paragraphe 17 de son ouvrage
d'aphorismes(pensée exprimée sous forme de phrases courtes)
Par delà le Bien et le Mal.
Ainsi, chaque aphorisme qu'il rédige est
présenté comme une dimension de la réalité possible, autrement
dit une perspective sur les choses et il prétend qu'il existe qu'une
multitude de perspectives et que finalement, celles-ci sont la
preuve qu'il n'existe pas une chose en soi.
Sa position peut ici
être assimilée au perspectivisme, doctrine philosophique qui
considère que les différents points de vue que nous avons sur la
vérité la constituent.
Elle rejette ainsi l'idée que l'homme ait
accès à une réalité objective.
Son livre contient une forme de
catalogues de préjugés des philosophes, notamment celui de la
volonté de vérité et celui de l'aplomb trompeur et falsificateur
qu'ils ont dans la cohérence du langage et de la grammaire.
Il va
également critiquer la logique, science du raisonnement, et
quelque part aussi le rationnalisme.
D'une certaines manière,
nous allons voir effectivement que sa déclaration est totalement
paradoxale au concept cartésien du "cogito ergo sum", et que le
"moi" n'est finalement pas le créateur de pensées qui surgissent
inconsciemment.
II) La critique de la logique rationelle:
1) Une pensée est, à proprement dit, une activité psychique qui
se base essentiellement sur la connaissance comme objet.
Pour
Platon, elle est comparable à "un dialogue de la raison avec ellemême" tandis que pour Descartes, elle est "tout ce qui se passe
en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement en
nous même" comme il l'explique dans son ouvrage Principe de la.
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