N'échange-t-on que par intérêt ?
Publié le 18/02/2016
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Les études sociologiques et ethnologiques de Marcel Mauss et de Claude Lévi-Strauss ont permis de mettre en évidence des structures échangistes sans fondement économique. Marcel Mauss, dans son Essai sur le don, explique que, dans les sociétés archaïques, le don, contrairement au troc, établit une relation non équivalentiste entre deux personnes, deux tribus. Celui qui donne affirme sa puissance, son aura, mais n'échange rien, au sens économique du*terme. Lévi-Strauss,
quant à lui, a repéré deux structures d'échanges qui, quoique jouant un rôle social déterminant, ne sont pas de nature économique. Il s'agit de la circulation de la parole (échange de mots) et de la circulation des femmes (forme échangiste qui, au moyen du mariage, assure les structures de la parenté.) Ces deux formes d'échange viennent s'ajouter, et parfois même se confondre, à une troisième, qui est l'échange, cette fois-ci économique, de biens et de services.
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